Ce Vendredi 02 Juillet 2021, l’opposant Ousmane SONKO a fait une sortie d’urgence pour se prononcer sur les modifications du projet de Loi du code pénal précédement voté à l’assemblée Nationale et en particulier sur les visites de Monsieur Tony BLAIR, ancien Premier Ministre du Royaume Uni au Sénégal, entre autres questions qu’il a détaillé dans sa déclaration.
«Tony BLAIR sous couvert de son institut qui prétend travailler dans le domaine de la gouvernance et dans les domaines de la plate-forme digitale e-santé et de l’agriculture est aujourd’hui un des conseillers privilégiés du gouvernement du Sénégal, il est très fréquent au Sénégal et à chaque fois, il est reçu par le Président Macky SALL, Novembre 2017,Février 2020,Mars 2021 et j’en passe. Nous savons qui est Monsieur Tony BLAIR, spécialiste de la ,manipulation ethnocentrisme au Kosovo en Irak, en Libye via son cabinet de conseil stratégique. N’oubliez pas qu’il était à l’origine de la guerre d’Irak parce qu’il était celui qui tenait l’hypothèse d’armes nucléaires dont Sadam Hussein se serait doté, ce qui s’est avéré totalement faux. Il y’a aussi Niclas Sarkozy, l’homme qui nous avait traité d’attardés historiques, que nous ne serions pas suffisamment entrés dans l’histoire, que nous sommes dans l’éternel recommencement, l’homme qui a fait liquider Mouhamed Khadafi, déstabiliser la Libye et le Mali, parce que nous savons que le Mali été déstabilisé à partir du problème Libyen. L’homme qui a fait lâchement assassiner Khadafi , un homme dont même la France ne veut plus et qui est poursuivi d’ailleurs, cette homme est fréquent au Sénégal…».
C’est dans ce discours de acide avec un vocabulaire dépourvu de tendresse, que le Leader du Parti Pastef s’est prononcé pour s’occulter de la présence de ces personnalités françaises sur le sol sénégalais. Ousmane Sonko est même allé jusqu’à dire qu’il est temps que la France nous foute la paix.
Enfin il marque sa position « contre la France » avec des alertes sur l’exploitation de nos ressources naturelles plus particulièrement vers les contrats sur l’exploitation du pétrole.