C’est à croire que le dernier single de Keur Gui du nom du groupe de rap formé par Kilifa et Thiat n’a pas eu l’heur de plaire au chef de l’État. Sans les citer nommément, Macky Sall a fait allusion à ces deux rappeurs en rappelant que le développement de l’Afrique ne se fera pas avec des jeunes qui insultent des chefs d’État.
Selon le président sénégalais qui prenait la parole à l’occasion du premier panel de la 3e conférence internationale pour l’émergence de l’Afrique, c’est d’une jeunesse dynamique et bien formée dont le continent noir a besoin. En outre, le chef de l’État a tancé les ONG qui soutiennent les « insulteurs » non sans rappeler que l’Afrique a ses réalités qui ne sont pas celles de l’Occident. Cette sortie de Macky Sall n’est pas sans rappeler celle de l’un de ses prédécesseurs à la magistrature suprême. À l’orée de la présidentielle de 1988, Abdou Diouf s’était offusquée d’une certaine jeunesse qu’il ne s’était pas privé de taxer de « malsaine ».

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