« 35 ans après, le verdict de la Justice burkinabè met, enfin, un nom sur les visages des assassins d’un des rares messagers d’espérance de la Jeunesse africaine. Sankara lui, à jamais, est dans notre sanctuaire », a posté TAS sur Facebook.
« Avec lui, nous rêvions de voir l’Afrique, debout, fière et digne, occuper la place qui est la sienne. Le verdict rendu aujourd’hui ne remplace pas l’espoir assassiné, mais il apaise un peu ce lointain chagrin », a-t-il ajouté.
L’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a été condamné mercredi par contumace à la prison à perpétuité pour sa participation à l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara. Le commandant de sa garde Hyacinthe Kafando et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987, ont également écopé de la prison à vie.
Thomas Sankara est mort à Ouagadougou, à l’âge de 37 ans, quatre ans après avoir pris le pouvoir lors d’un putsch.
Compaoré a été inculpé par contumace avec son ancien chef de la sécurité Hyacinthe Kafando et le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987. Ils ont été condamné à la réclusion à perpétuité.
Ils ont nié toute implication dans la mort de Sankara. Blaise Compaoré a régné pendant 27 ans avant d’être évincé lors d’un autre coup d’État en 2014 et de s’enfuir en Côte d’Ivoire.