Malgré la poursuite de la politique monétaire accommodante, le taux d’intérêt débiteur moyen dans l’UMOA est ressorti à 6,28% en mars 2022, contre 6,26% en mars 2021, soit une légère augmentation de 2 points de base en glissement annuel, selon les données de la BCEAO.
Cette évolution traduit un léger renchérissement du coût moyen du crédit bancaire supporté par les agents économiques résidents.
De plus, le taux débiteur moyen s’est également accru de 30 points de base par rapport à son niveau du mois précédent qui était de 6,25%.
Au niveau des pays, ce renchérissement du coût du crédit bancaire a été perceptible au Togo (6,85% contre 6,02%), au Burkina (6,98% contre 6,94%) et au Sénégal (5,49% contre 5,48%).
En revanche, des baisses du coût du crédit bancaire ont été notées en Guinée-Bissau (7,80% contre 8,57%), au Mali (7,49% contre 7,93%), au Bénin (6,90% contre 7,23%), en Côte d’Ivoire (5,75% contre 5,84%) et au Niger (8,15% contre 8,23%). Par ailleurs, le taux d’intérêt qui rémunère les dépôts à terme des épargnants est demeuré quasiment stable, passant de 5,24% en février 2022 à 5,25% en mars 2022.