Les travailleurs de l’Institut supérieur de management (ISM) affiliés à différentes centrales syndicales dont le Syndicat unique des enseignants du supérieur (SUDES) ont réclamé, mardi, plus d’équité sociale et surtout salariale.
« Nous avons senti qu’il y a une disparité salariale notoire (..). Nous réclamons une équité sociale, surtout au niveau salarial’’, a dit la déléguée syndicale, Mame Yato Faye, lors d’un débrayage suivi d’une conférence de presse.
Ces deux activités entrent dans le cadre de leur plan d’actions du mois de mai, marqué par trois jours de débrayage et le port de brassards rouges.
La déléguée syndicale a indiqué que les salaires n’ont pas bougé au sein de cet établissement privé d’enseignement supérieur depuis plus de 20 ans, déplorant une « cristallisation » et une « fossilisation des salaires ».
Selon elle, « aucune augmentation de salaire n’a été notée ». C’est pourquoi, a-t-elle ajouté, les travailleurs demandent « une actualisation et une revalorisation des salaires par rapport au coût de la vie ».
Cette inégalité salariale touche en partie le corps enseignant supérieur et l’administration qui n’ont jamais bénéficié de la grille salariale, a fait savoir Mame Yato Faye qui dit travailler à l’ISM depuis bientôt 20 ans.
Le représentant des syndicalistes du primaire, moyen et secondaire, Ass Tacko Diagne a souligné de son côté que des agents perçoivent de très bas salaires.
Il a invité la direction à respecter l’équité sociale, à revenir à de meilleurs sentiments et à mettre les travailleurs membres dans de « bonnes conditions ».
Les syndicalistes réclament entre autres le paiement et la régularisation des heures supplémentaires.