La traditionnelle synthèse de philosophie, placée sous le sceau de l’inclusion et du numérique au service de l’éducation, a vécu ce week-end dernier. Des milliers de jeunes, en prépartion aux épreuves de philosophie du baccalauréat, ont répondu présent au Grand Théatre. Ils ont fait face à des personnalités publiques. Seulement, le gouvernement sénégalais qui ne s’est pas fait représenter à cette rencontre d’échanges intellectuels, riches et dynamiques, a raté la coche. Les futurs bacheliers ont regretté cette fois-ci, l’absence du traditionnel exposant-animateur, professeur Songué Diouf.
La traditionnelle synthese de philosophie du baccalauréat, placé sous le sceau de l’inclusion et du numérique au service de l’éducation s’est déroulée devant une assistance jeune, acquise et dévouée au savoir. Plusieurs personnalités politiques, dont l’honorable député, Moussa Diakhaté, Moustapha Guirassy…, étaient au rendez-vous cette jeunesse, passionnée du savoir. Inscrite dans le cadre d’une tournée académique et sociale, ce célèbre slogan de tous les élèves qui préparent le bac au Sénégal fut exploré par Cheikh Tidiane Dièye.
L’exposant a estimé que les élèves en classe de terminale s’enthousiament régulièrement. Etant les plus concernés, ils sont les premiers jeunes très déterminés. Mais, constate-t-on, ils vivent un stress incompréhensible face aux futurs questions qu’ils auront à répondre. Leur inquiétude repose sur le fait qu’ils veulent savoir qu’est ce que le Bac et pourquoi le Bac? Cheikh Tidiane Dieye, intervenant lors de cette séance de synthèse de philosophie du bac, discutée autour de la question du numérique, a posé sur le présidium, de multiples questions.
Ainsi, Moustapha Mbamba Guirassy, Directeur de l’école IAM et homme politique, ancien Ministre des télécommunications et ancien Maire de Kédougou, exposant sur le numérique face à ces milliers de jeunes, futurs bacheliers, a cerné le sujet avec technicité. Certains élèves, prenant la parole ont expliqué le pourquoi, ils veulent surtout, le Bac Scientifique. Mais, d’autres jeunes, plus intéressés par l’avenir du Sénégal et de l’Afrique ont évoqué autour des acclamations, de surprenants sentiments. Certains d’entre eux, semblent être dans une autre dimension. Ils ont même, en avance sur les modes de gestion des affaires actuelles des Républiques africaines.
Avec des idées, des opinions et des perception d’une autre réalité restent le soubasement de leurs interventions. Ces derniers, très instruits et informés avec une culture générale solide ont entièrement séduit l’assistance. Souvent, des acclamations et applaudissements donnent par moment, un spectacle assez particulier dans la salle.
Ailleurs, le président de la plateforme numérique de la tournée académique et sociale, initiateur de cette journée, a indiqué que des innovations et des enjeux ont été constatés. Considérant que cette plateforme a fait plusieurs activités sociales, il précise que cette séance, developpant sur le numérique peut être une alternative, pouvant apporter avec ce climat tendu, des solutions dans le milieu scolaire. D’après lui, les autorités gouvernementales ont été alertées. Mais, elles ne sont pas représentées. « Il n’y a pas meilleure activité que celle-ci, qui parle de la citoyenneté numérique, dont le Ministère de l’économie numérique n’arrive pas à gérer les dérives sur internet. Cette activité présente une opportunité de s’entretenir avec la jeunesse sur les préoccupations du numérique », recadre-t-il. Mais, l’initiateur regrette l’absence des autorités gouvernementales qui ne donne pas envie de poursuivre.
La mobilisation des élèves, retient-il, explique l’importance, accordée à cet évènement. Mais, il appelle à une prise de responsabilité pour rendre possible la mise en place d’une société socio-culturelle solide et épanouie pour réaliser les ambitions économiques, dans un futur proche. C’est ainsi qu’il promet une consolidation et une sécurisation des acquis, tout en orientant les programmes.