La direction générale de l’aviation civile française (DGAC) a réalisé du 13 au 17 juin 2022, une mission d’évaluation des mesures de sûreté mises en œuvre sur l’aéroport international Blaise Diagne au profit des compagnies aériennes desservant la France.
Dans une lettre en date du 26 octobre 2022, le Directeur Général de la DGAC a écrit à son homologue de l’ANACIM pour l’informer des résultats de l’évaluation qui confirment, « la solidité de la gestion de la mise en œuvre des procédures de sûreté, notamment pour la protection périmétrique, l’inspection-filtrage des passagers et de bagages de cabine, l’inspection filtrage du personnel et des véhicules, la protection aéronefs, qui constituent des points forts sur cet aéroport », précise une note de l’Autorité sénégalaise de l’Aviation civile.
A cet effet, la DGAC a informé à l’ANACIM que « les nets progrès constatés et la volonté des autorités sénégalaises de poursuivre la mise en œuvre des mesures correctrices militent pour une levée des mesures additionnelles exigées aux compagnies aériennes desservant la France à partir de AIBD ».
L’ANACIM rappelle que les mesures additionnelles sont exigées par la France à toutes les compagnies qui desservent son territoire, si les mesures en vigueur sur l’aéroport de départ ne sont pas jugées suffisantes, par rapport au niveau du risque évalué par ses organes habilités.
Les mesures en question étaient mises en œuvre à l’aéroport Léopold Sédar Senghor avant le transfert vers Diass.
Pour le Directeur Général de l’ANACIM, cette décision de l’Aviation civile française confirme les performances du Sénégal en matière de sûreté de l’aviation civile et fait suite aux efforts soutenus de l’ANACIM (réglementation et supervision), de la Haute Autorité des Aéroport du Sénégal (HAAS), de AIBD SA, des administrations nationales et des prestataires concernés pour asseoir un système de sûreté efficient et durable.