Dans un contexte marqué par des controverses et des accusations envers l’État sénégalais, une note de presse officielle a été publiée aujourd’hui pour rétablir la vérité juridique et mettre en lumière une campagne internationale de dénigrement. L’objectif de cette déclaration est double : informer l’opinion publique nationale et internationale sur les faits récents de l’actualité judiciaire du pays et défendre la légalité et l’intégrité des institutions démocratiques sénégalaises.
Depuis mars 2021, l’ouverture d’une enquête pour viol a jeté une lumière crue sur des discours virulents et des appels à l’insurrection émanant de Monsieur Ousmane Sonko. Cette figure politique a été pointée du doigt pour avoir incité à la haine, à la désobéissance civile et à des actions contraires à la démocratie, mettant ainsi en péril les fondements de l’État de droit.
Juan Lopez Branco, avocat au barreau de Paris et représentant de Monsieur Ousmane Sonko, s’est joint à cette mouvance en lançant des attaques virulentes contre l’État du Sénégal sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à appeler à la révolte. Cette série d’événements a suscité un débat national et international sur les limites de la liberté d’expression et les conséquences des discours incitatifs.
Face à ces développements, des procédures judiciaires ont été enclenchées. Un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre de Juan Lopez Branco pour des accusations de complot contre l’autorité de l’État et de diffusion de fausses nouvelles. Monsieur Ousmane Sonko fait également l’objet d’une instruction judiciaire pour une liste d’accusations incluant des actes compromettant la sécurité publique et des associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
L’État du Sénégal, conscient des préjudices causés lors de manifestations, a décidé de se constituer partie civile dans ces procédures. Un groupe d’avocats a été mobilisé pour défendre les intérêts de la nation et obtenir réparation des dommages subis, notamment les dégradations infligées aux biens publics et privés.
Cependant, l’État insiste sur le respect des principes fondamentaux du droit. La présomption d’innocence, la séparation des pouvoirs et la garantie d’un procès équitable sont au cœur de la démarche légale entreprise. Les appels à la révolte et à la violation de ces principes sont critiqués pour leur potentiel de déstabilisation et d’ingérence dans les affaires judiciaires.
En fin, cette déclaration des avocats éclaire la situation complexe au Sénégal, où des enjeux juridiques et politiques se mêlent. L’État s’engage à défendre ses intérêts et à rétablir la vérité juridique dans le respect des principes démocratiques et des normes légales internationales.