Comme on s’y attendait, la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) vient d’attaquer l’arrêté du ministre de l’intérieur, Antoine Diome, qui a frappé d’irrecevabilité sa liste de suppléants au scrutin proportionnel. Accompagné par le mandataire national de Bby, Benoît Sambou, l’avocat de la mouvance présidentielle, Me Ousmane Sèye a déposé trois recours sur la table du Conseil Constitutionnel.
Le premier est relatif à l’irrecevabilité de la liste de suppléants de Bby au scrutin proportionnel. Sur ce point, il estime qu’il « ne s’agit pas d’un non respect de la parité. Mais d’une erreur matérielle qui était rectifiable » et qui n’a pas été notifiée au mandataire conformément aux dispositions du code électoral. Cette loi qui régente le jeu électoral, impose à la direction des élections de notifier aux mandataires les erreurs matérielles pour qu’elles puissent être rectifiées. « Cela n’a pas été le cas », déplore l’avocat.
Le deuxième recours est relatif à l’irrecevabilité de la liste de Yewwi Askan wi dans le département de Dakar qui, d’après les informations, n’a pas respectée la parité. « Nous avons introduit un recours pour que cette liste soit déclarée irrecevable puisque Yewwi en procédant au remplacement de deux démissionnaires hommes, a mis un homme et une femme. Donc Yaw n’a pas respecté la décision du Conseil Constitutionnel », souligne Me Sèye.
Quant au troisième recours, il vise aussi la liste de suppléants de Yewwi au scrutin proportionnel. D’après Me Sèye puisque la liste des titulaires de Yewwi au scrutin proportionnel a été déclarée irrecevable, la liste de suppléants aussi doit l’être.