La journée de lancement des activités de l’association « Jambarou kajoor and dolèl sunu ay maires », ce samedi 02 avril 2022, à Ngaye Mékhé, a servi de tribune à douze femmes leaders politiques au niveau du département de Tivaouane, toutes adjointes aux maires et vice-présidentes départementales membres de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar, pour décliner leur plan de bataille. Lequel est destiné à « appuyer nos maires et la présidente du Conseil départemental afin qu’ils obtiennent la majorité à l’Assemblée nationale au soir des élections législatives de juillet 2022 ».
Sokhna Mounina Kounta, présidente de ladite association, et Fatou Bintou Diop, 4ème vice-présidente au conseil départemental de Tivaouane, au nom des femmes du département de Tivaouane, réclament « beaucoup plus d’égards dans la confection des listes pour les prochaines élections législatives », mais aussi des « financements pour nos activités de développement ». Ces dames de la mouvance présidentielle disent « vouloir cheminer ensemble avec nos maires pour une victoire éclatante aux futures échéances électorales, notamment les législatives ». Surtout elles souhaiteraient que « des femmes soient investies dans les listes au niveau départemental comme national ».
Décidément ! Le « journaliste » René Capin Bassène, considéré comme le principal cerveau de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayotte (14 morts) semble être mal barré ! Devant la barre de la chambre criminelle de Ziguinchor, René Capin Basséne ne parvient guère à convaincre les juges. D’abord, il ne cesse de nier toute implication dans cette tuerie alors qu’il a été chargé par ses propres parents. « Maurice et Jean Christophe sont mes oncles. Ils m’ont cité parce que nous avons un problème familial qui date de longues années. Ils ont profité de cette affaire pour se venger. C’est un règlement de comptes mais je ne suis nullement concerné par cette tuerie » a-t-il soutenu tout en reconnaissait être un proche de César Atoute Badiate, chef de la faction du Mfdc basée à la frontière Bissau -guinéenne. Pour montrer sa complicité jusqu’au cou dans cette tuerie barbare, le président la chambre criminelle lui a brandi des messages électroniques capturés et scellés par les enquêteurs de la gendarmerie. Face à ces preuves, l’accusé René Capin cherche à convaincre : « J’ai adressé ces messages à des dignitaires du Mfdc. Un de ces messages était destiné à Ousmane Tamba, responsable politique du Mfdc, basé en Suisse. Et c’était pour lui demander de dire à César Atoute Ba- diate d’agir très vite contre les braconniers qui pillent la forêt de Boffa-Bayotte. Le second courrier était destiné à Jean Marie Biagui, ex-secrétaire général du Mfdc. D’ailleurs concernant les autres mails, je demande à la Cour une expertise car avec l’informatique tout est possible. Ils peuvent me créer des messages pour m’enfoncer…» a-t-il tenté de se disculper. Trop gros ! Selon les conclusions de l’’accusation, René Capin Bassène a bel et bien planifié le carnage survenu le 06 février 2018 dans la forêt de Boffa-Bayotte. Sentant l’étau se resserrer autour de sa personne, le « journaliste ». René Capin menace : « Si je suis condamné, je vais me suicider. Car les enquêteurs et le juge d’instruction n’ont pas été neutres dans cette affaire » a-t-il explosé devant la barre.