La patronne des députés RN s’est défendue de tout conflit d’intérêt avec Moscou, après avoir contracté un prêt en 2014. « Si cela m’avait engagé à quoi que ce soit, je n’aurais pas signé », a lancé Marine Le Pen devant une commission d’enquête parlementaire.
Une audition pour tenter de clôturer le sujet. Marine Le Pen a répondu ce mercredi après-midi aux questions de la vomissions les ingérences étrangères. Dans le viseur: sa relation avec la Russie et un prêt contracté par le Rassemblement national en 2014, attaquées par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle en 2022.
La convocation de la triple candidate à la présidentielle est à l’initiative de la majorité macroniste et notamment de la rapporteure de la commission d’enquête, la députée Renaissance Constance Le Grip.
Le prêt russe du Rassemblement national est au coeur des attaques portées par les adversaires de Marine Le Pen, en premier lieu Emmanuel Macron, qui avait estimé que la candidate d’extrême droite parlait « à (son) banquier quand elle parle de la Russie », lors du débat d’entre-deux tours de la présidentielle de 2022.