Pour le coordinateur national du Pds, malgré leur ferme conviction que Karim Wade peut valablement briguer les suffrages des Sénégalais lors de la prochaine Présidentielle, il ne faudra pas trop compter sur le Conseil Constitutionnel au vu de ce que cette institution a montré lors des dernières élections législatives. Pour lui, il ne servira à rien de rêver et qu’il faudra surtout se préparer à un combat éminemment politique pour freiner la forfaiture. » L’Apr a peur de Karim Meïssa Wade et Khalifa Ababacar Sall.
Depuis 2012, l’engagement du régime de l’Apr c’est d’éliminer des adversaires. Nous avons déposé les dossiers sans illusion aucune. C’est ce Conseil Constitutionnel qui a couvert les fraudes électorales lors des élections législatives. Il ne faut pas attendre grand chose de ce conseil là », dira-t-il substantiellement dans le Grand Jury de ce dimanche.
Oumar Sarr de signaler que cette forfaiture est préparée depuis belle lurette avec à la baguette, l’actuel ministre de l’intérieur. »C’est Aly Ngouille Ndiaye qui l’a rayé des listes. Même si on considère qu’il n’est pas inscrit, Karim peut être candidat.
La Crei a dit que Karim conservait ses droits civils et politiques… Sidiki Kaba avait dit que Karim pouvait être candidat à la prochaine Présidentielle… Il va de soi que la candidature de Karim Wade est une candidature valable. La loi éléctorale dit que tous les Sénégalais électeurs peuvent se présenter aux élections Présidentielles. »
Selon lui, la loi est claire à ce propos et qu’il faut juste être Sénégalais âgé de 18 ans accomplis et jouir de ses droits civils et politiques. Il dira la ferme volonté du Pds de se battre pour qu’aucune élection ne se passe sans leur candidat. Dans le cadre d’une dynamique de grogne, des plans d’actions sont ficelés, ponctués de marche et de sit-in..
Interpellé sur la date retenue pour le retour au bercail de Karim Wade, Oumar Sarr l’estimera imminente, mais se suffira à dire que l’intéressé fera le communiqué pour fixer les Sénégalais sur ce qui peut, désormais, être considéré comme une énigme.
Abordant les questions relatives à sa vie politique personnelle, l’ancien Dg de la Sicap tentera d’expliquer pourquoi il n’a jamais été poursuivi dans le cadre de la traque des biens mal acquis. « Je ne suis pas un homme riche. Je n’ai pas des biens à l’étranger. Je n’ai pas des milliards. » Concernant sa défaite lors des dernières élections municipales, il brandira la thèse du complot et de la fraude, signalant que ceux qui ont voté contre lui sont essentiellement venus d’ailleurs, citant les localités de Thiès, Dakar, Touba etc… » Ils ont été téléportés. Personne ne peut nous battre avec les armes conventionnelles. Je n’ai pas voulu que cela se termine dans le sang. Nous gagnerons les prochaines élections à Dagana. Nous sommes aimés. Nous sommes Dagana! »
Des plus de 7000 milliards obtenus par le Président Macky Sall du groupe Consultatif à Paris, lui ne retient qu’une chose : le Sénégal est encore habité par de jeunes qui sont hantés par la pauvreté. Le Sénégal a été appauvri par la gestion Sall de ces 7 dernières années. »