Le marathon pour l’examen et l’exercice budgétaire de l’année 2022 a démarré ce dimanche 29 novembre 2021. Les membres du gouvernement vont défiler devant la représentation nationale pour défendre leurs dépenses de fonctionnement et d’investissement. Ce sera le troisième du genre sous le magistère du ministre Abdoulaye Daouda Diallo en tant qu’Argentier de l’Etat.
Abdoulaye Daouda Diallo prenait part à la plénière de la session ordinaire unique de l’assemblée nationale liée à l’examen des considérations générales sur le projet de la Loi de Finances de la gestion 2022… Ce dernier a d’ailleurs fait face aux députés en ouvrant le ‘’bal de 2022’’ avec une forte dose de lumière et les orientations et projections et en levant les équivoques sur certaines préoccupations soulevées par des représentants du peuple. En session plénière ordinaire unique, les parlementaires se sont penchés, ce 28 novembre, sur les considérations générales sur le projet de Loi de Finances de la gestion 2022. Les charges, dans le Projet de LFI, sont pro- grammées à 4 394,7 milliards FCFA pour l’année 2022, soit une progression de 424,9 milliards FCFA en valeur absolue et de 11% en valeur relative par rapport à la LFI de 2021 (3 969, 9 milliards de FCFA). Elles se décomposent en Charges financières de la Dette, en Dépenses de personnel, en, Dépenses d’Acquisitions de biens et services, en Dépenses de Transferts courants), en Dépenses d’investissement et en Comptes spéciaux du Trésor (149,7 milliards FCFA). Présidence : «II y a 10 ans le budget était de 90 milliards FcFA»
Examinant les documents budgétaires qui accompagnent le projet de Loi de Finances pour l’année 2022, les députés se sont, ce 28 novembre, penchés sur les projets de budget des pouvoirs publics notamment celui de la présidence de la République qui est arrêté à 73,198 milliards FCFA avec une hausse de plus de 3 milliards de FCFA).
Interpellé sur cette augmentation du budget de la présidence, le ministre des finances et du budget qui prenait part à la plénière de la session ordinaire unique de l’assemblée nationale liée à l’examen des considérations générales sur le projet de la Loi de Finances de la gestion 2022, a bien apporté des arguments, a confié que ce n’est rien comparé au budget de la présidence à l’arrivée du président Macky Sall à la magistrature suprême en 2012 tout en rappelant notamment les raisons de la légère hausse du budget financier de la présidence. Aussi, la députée Marème Soda Ndiaye a émis une crainte relative à l’éventuel budget de la primature qui devrait revenir dans l’architecture institutionnelle. Mais Abdoulaye Daouda Diallo n’y trouve rien de compliqué. Pour lui, il faudra quelques réaménagements pour faire fonctionner la future institution, une fois le retour actè.