Dans son discours à la Nation à l’occasion du 62e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale, le président de la République Macky Sall, chef suprême des Armées, dit avoir autorisé la poursuite des opérations pour la défense de l’intégrité territoriale, la lutte contre la criminalité transfrontalière et le pillage de nos ressources naturelles en Casamance.
Pour « Le Témoin » quotidien, cela signifie surtout que des ordres ont été donnés pour la capture, mort ou vif, du chef rebelle Salif Sadio en fuite vers la Gambie. Un mandat d’arrêt international n’est pas à écarter…
Sous un déluge de feu déclenché par l’Armée nationale, des centaines de combat- tants de la faction du chef rebelle Salif Sadio se sont éparpillés dans la forêt gambienne qui s’étend sur plus de 500 km2. Les plus malchanceux parmi ces voyous ont été tués ou blessés. Seulement voilà, malgré le succès de l’opération visant à démanteler les bases du chef rebelle Salif Sadio, l’Armée ne compte pas s’en arrêter là. Sans doute, le commandant de la zone militaire N° 5 de Ziguinchor ne va pas tarder à remettre un rapport sur la situation sécuritaire au procureur de Ziguinchor.
Car, il ressort de nos informations que le procureur de la République de Ziguinchor n’attend que ce rapport, synonyme de mise en accusation, pour déclencher des poursuites. Auquel cas le chef rebelle Salif Sadio sera sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Et devra donc être capturé, mort ou vif…