L’article 320 du code pénal dispose qu’il y a viol dès lors « qu’il y a un acte de pénétration de quelque nature que ce soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Pour que le viol soit établi, il faut que la « victime présumée » prouve qu’il y a eu un acte « de pénétration », qu’elle établisse l’existence de l’un des quatre éléments précités et enfin qu’elle démontre l’absence de consentement lors de l’acte, si acte, il y a. Les enquêteurs doivent rapporter la preuve de l’élément matériel (pénétration), le défaut de consentement de la victime présumée et l’élément intentionnel (à savoir que l’auteur présumé avait l’intention de commettre l’infraction). Pour prouver l’existence d’un viol, le juge se fonde sur un faisceau d’indices : l’aveu circonstancié de l’auteur de l’acte, la déposition des témoins, les preuves matérielles (lésions traumatiques, traces de violence et hématomes sur certaines parties du corps de la victime présumée), les certificats médicaux, la fiabilité des déclarations de la victime et sa personnalité. En matière de viol, la charge de la preuve incombe à la victime présumée qui doit clairement prouver, dans l’hypothèse d’un acte, le défaut de consentement, car, jusqu’à preuve contraire, son consentement est présumé.
Dans l’affaire Adji Sarr (un complot d’état digne du KOMPROMAT), les éléments constitutifs du viol ne sont pas réunis et n’ont jamais été réunis. Pour une raison simple : il n’existe aucun élément probant.
Dans le procès-verbal d’enquête préliminaire de la section des recherches n°078 du 05 février 2021, les conclusions issues de la synthèse des 3 auditions d’Adji Sarr ne laissent place à aucun doute : « des constatations et auditions, il apparait un certain nombre de contradictions qu’il convient de relever ». En langage cru, cela veut dire que les accusations d’Adji Sarr sont légères, fragiles, contradictoires et ne sont pas crédibles.Par ailleurs, la déclaration totalement mensongère d’Adji Sarr selon laquelle, elle serait la rédactrice de la plainte contre SONKO qui vise les articles 292 et 320 du code de pénal suffit à elle seule pour disqualifier sa plainte, et prouve que le complot a été méthodiquement planifié, au plus haut niveau. Evidemment aucun sénégalais de bonne foi, ne croit une seule seconde qu’Adji Sarr, dont le niveau intellectuel est limitépour ne pas dire nul, soit capable de viser les articles 292 et 320 du code pénal. Tout au long de l’enquête de la section des recherches, et hormis ses déclarations incohérentes qui n’engagent qu’elle, Adji Sarr a été incapable d’apporter la moindre preuve matérielle, liée à son viol imaginaire.
En matière de viol, les auditions des principaux témoins comptent parmi les actes procéduraux capitaux puisqu’elles permettent de recueillir les informations nécessaires à la résolution de l’enquête. Lorsque la parole de la victime présumée (Adji Sarr) affronte celle du mis en cause (Ousmane SONKO) qui nie vigoureusement les faits, l’audition de témoins est capitale. Or, aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, dans l’affaire Adji Sarr, les 3 principaux témoinsécartent non seulement la thèse loufoque du viol, mais plus grave, chargent lourdement, la victime présumée (ce qui est très rare, voire inédit dans les cas de viol).
Il faut être clair et précis : en ce qui concerne la plainte pour viol, d’Adji Sarr si les preuves étaient établies, et si les indicesétaient graves et concordants rendant vraisemblable que SONKO ait participé, comme auteur, à la commission des infractions, feu Doyen des Juges Samba SALL, dénommé « Le Doyen des mandats de dépôt » n’aurait pas hésité une seule seconde à le placer sous mandat de dépôt. De fait, malgré la fureur et l’agitation médiatique, Il n’existe aucun élément nouveau, aucune preuve dans le dossier Adji Sarr qui n’existait pas au mois de mars 2021. Par conséquent, les déclarations mensongères de Maître El Hadji DIOUF, sont une vulgaire tentative de manipulation de l’opinion (un pur FAKE). Quand on dispose de preuves, on les met sur la table(notamment via des fuites que le régime a l’habitude d’organiser savamment). En vérité, le régime de Macky Sall, est depuis le mois de mars 2021, à la recherche de « nouvelles preuves à verser dans le dossier », pour incriminer SONKO. L’existence de « vidéos » évoquée par ci et par là, relèvent du burlesque. Si elles existaient, ce régime moribond en grande difficulté dans cette affaire ne se priverait pas pour les faire diffuser largement sur les réseaux sociaux (par des tiers, pour éviter que l’état soit éclaboussé).
Parce qu’elles savent parfaitement que l’affaire Adji Sarr est le fruit d’une instrumentalisation politique du pouvoir pour éliminer un opposant politique (SONKO), et que le dossier est vide, aucune association sérieuse de défense des droits de la femme au Sénégal, (Réseau Siggil Jigeen, Observatoire nationale de la parité, etc…) n’a accompagné la victime imaginaire, dans ses démarches. Seules quelques brebis galeuses en manque de reconnaissance et aux motivations obscures, s’épanchent sur les médias, au nom des soit disant droits de la femme et d’Adji Sarr. Il ne leur faut accorder aucune crédibilité.
L’affaire Adji Sarr est une grenade dégoupillée pour le régime, un complot très mal ficelé, réalisé par une bande d’amateursqui a tourné en eau de boudin. A preuve, les photos insérées dans les pages 25 à 32, dans le dossier de la procédure d’enquête préliminaire de la section des recherches, sont dignes des pratiques de barbouzes. Ces photos, téléchargées le 09 février 2021, présentent des filles de joie et avaient pour objet de ternir le salon Sweet Beauté qui serait un lieu de débauche et de prostitution (il s’agissait d’enfoncer la propriétaire des lieux, Mme Khady N’Diaye). Or, après vérification (y compris au niveau des coordonnées téléphoniques), il a été prouvé que les photos ne concernent pas le salon Sweet Beauté, mais un salon dénommé Sweetmassage situé à Yoff Virage, derrière la Fédération sénégalaise de football. Il y a une tentative de manipuler l’opinion qui ne doit pas confondre Sweet Beauté et Sweet massage (2 salons différents, dont les emplacements et les propriétaires sont différents). En tentant vainement d’attribuer au salon Sweet Beauté, les photos du salon Sweet massage, le Procureur de la République, Bassirou GUEYE s’est comporté de manière ignoble, indigne et partiale. Tous les manquements et anomalies liés à ce dossier sont à imputer à Bassirou GUEYE. Par conséquent, sa responsabilité est totalement engagée dans la tournure frauduleuse du dossier.