Glencore, le géant mondial des matières premières, a récemment dévoilé ses résultats financiers préliminaires pour l’année 2024, marqués par une série de défis financiers, juridiques et une volonté de restituer des rendements aux actionnaires. La société a annoncé une perte nette de 1,6 milliard de dollars, résultat après comptabilisation d’éléments significatifs totalisant 5,3 milliards de dollars. Ces éléments incluent des dépréciations dans ses activités charbonnières en Afrique du Sud, à Koniambo, ainsi que dans ses opérations métallurgiques de zinc et de cuivre. Le BAIIA ajusté de l’entreprise a atteint 6,938 milliards de dollars en 2024, en baisse par rapport à 10,392 milliards de dollars en 2023. Cependant, Glencore prévoit de générer des flux de trésorerie disponibles annualisés d’environ 4,8 milliards de dollars, à partir d’un BAIIA ajusté d’environ 15,3 milliards de dollars.

Dans un effort pour compenser une partie de ses pertes, l’entreprise prévoit de restituer environ 2,2 milliards de dollars à ses actionnaires, soit environ 0,182 dollar par action. Ce montant comprend une distribution en espèces de base de 0,10 dollar par action, représentant environ 1,2 milliard de dollars, ainsi qu’un rachat d’actions complémentaire de 1 milliard de dollars, soit environ 0,082 dollar par action.

Cependant, les obstacles juridiques et réglementaires qui pèsent sur Glencore assombrissent ses perspectives. Le groupe fait face à plusieurs enquêtes gouvernementales et pénales. En août 2024, le Ministère public de la Confédération suisse a mis fin à son enquête pénale concernant Glencore International AG. En septembre de la même année, l’Economic Crime and Confiscation Unit (ECCU) du département des avocats de Jersey a notifié à l’entreprise qu’elle faisait l’objet d’une enquête. De plus, des allégations sont en cours au Royaume-Uni concernant d’autres enquêtes gouvernementales. Par ailleurs, une action collective a été déposée contre la société au Canada, concernant la fonderie Horne, située à Rouyn-Noranda, au Québec. En juillet 2024, Environnement et Changement climatique Canada a déposé cinq accusations contre EVR Operations Limited pour des infractions liées à la Loi sur les pêches. Ces affaires juridiques ont coûté à Glencore un total de 295 millions de dollars en frais juridiques et en coûts connexes, incluant ceux relatifs aux enquêtes gouvernementales et à la surveillance.

Sur le plan opérationnel, Glencore a connu une performance contrastée. La production de nickel a chuté de 16 %, tandis que la production de cobalt a progressé de 24 %. La production pétrolière des actifs pétroliers non exploités a également diminué de 16 %. Par ailleurs, en mai 2024, l’entreprise a vendu sa participation de 23,3 % dans Volcan Compania Minera S.A.A. En septembre 2023, Glencore a acquis la part restante de 56,25 % dans le projet MARA, un projet minier de cuivre et d’or situé dans la province de Caramarca, en Argentine.

Glencore, qui opère à travers deux secteurs principaux – la commercialisation et les activités industrielles – a détaillé ses performances au sein de ces divisions. Le rapport met en évidence les revenus, le BAIIA ajusté et les résultats par secteur, métaux et minéraux, énergie et charbon sidérurgique, ainsi que les segments entreprises et autres. Des informations sur les revenus par région géographique, incluant l’Amérique, l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, ont également été fournies.

Malgré un contexte incertain et des risques inhérents, notamment politiques, de marché et technologiques, Glencore a averti contre une trop grande confiance dans les déclarations prospectives. La société met en garde les parties prenantes quant à l’incertitude de l’évolution de ces facteurs externes.

Glencore, le géant mondial des matières premières, a récemment dévoilé ses résultats financiers préliminaires pour l’année 2024, marqués par une série de défis financiers, juridiques et une volonté de restituer des rendements aux actionnaires. La société a annoncé une perte nette de 1,6 milliard de dollars, résultat après comptabilisation d’éléments significatifs totalisant 5,3 milliards de dollars. Ces éléments incluent des dépréciations dans ses activités charbonnières en Afrique du Sud, à Koniambo, ainsi que dans ses opérations métallurgiques de zinc et de cuivre. Le BAIIA ajusté de l’entreprise a atteint 6,938 milliards de dollars en 2024, en baisse par rapport à 10,392 milliards de dollars en 2023. Cependant, Glencore prévoit de générer des flux de trésorerie disponibles annualisés d’environ 4,8 milliards de dollars, à partir d’un BAIIA ajusté d’environ 15,3 milliards de dollars.

Dans un effort pour compenser une partie de ses pertes, l’entreprise prévoit de restituer environ 2,2 milliards de dollars à ses actionnaires, soit environ 0,182 dollar par action. Ce montant comprend une distribution en espèces de base de 0,10 dollar par action, représentant environ 1,2 milliard de dollars, ainsi qu’un rachat d’actions complémentaire de 1 milliard de dollars, soit environ 0,082 dollar par action.

Cependant, les obstacles juridiques et réglementaires qui pèsent sur Glencore assombrissent ses perspectives. Le groupe fait face à plusieurs enquêtes gouvernementales et pénales. En août 2024, le Ministère public de la Confédération suisse a mis fin à son enquête pénale concernant Glencore International AG. En septembre de la même année, l’Economic Crime and Confiscation Unit (ECCU) du département des avocats de Jersey a notifié à l’entreprise qu’elle faisait l’objet d’une enquête. De plus, des allégations sont en cours au Royaume-Uni concernant d’autres enquêtes gouvernementales. Par ailleurs, une action collective a été déposée contre la société au Canada, concernant la fonderie Horne, située à Rouyn-Noranda, au Québec. En juillet 2024, Environnement et Changement climatique Canada a déposé cinq accusations contre EVR Operations Limited pour des infractions liées à la Loi sur les pêches. Ces affaires juridiques ont coûté à Glencore un total de 295 millions de dollars en frais juridiques et en coûts connexes, incluant ceux relatifs aux enquêtes gouvernementales et à la surveillance.

Sur le plan opérationnel, Glencore a connu une performance contrastée. La production de nickel a chuté de 16 %, tandis que la production de cobalt a progressé de 24 %. La production pétrolière des actifs pétroliers non exploités a également diminué de 16 %. Par ailleurs, en mai 2024, l’entreprise a vendu sa participation de 23,3 % dans Volcan Compania Minera S.A.A. En septembre 2023, Glencore a acquis la part restante de 56,25 % dans le projet MARA, un projet minier de cuivre et d’or situé dans la province de Caramarca, en Argentine.

Glencore, qui opère à travers deux secteurs principaux – la commercialisation et les activités industrielles – a détaillé ses performances au sein de ces divisions. Le rapport met en évidence les revenus, le BAIIA ajusté et les résultats par secteur , métaux et minéraux, énergie et charbon sidérurgique, ainsi que les segments entreprises et autres. Des informations sur les revenus par région géographique, incluant l’Amérique, l’Europe, l’Asie, l’Afrique et l’Océanie, ont également été fournies.

Malgré un contexte incertain et des risques inhérents, notamment politiques, de marché et technologiques, Glencore a averti contre une trop grande confiance dans les déclarations prospectives. La société met en garde les parties prenantes quant à l’incertitude de l’évolution de ces facteurs externes.

Bien que les résultats préliminaires de Glencore pour 2024 soient contrastés, marqués par des pertes importantes et des problèmes juridiques, l’entreprise prévoit tout de même de générer des flux de trésorerie significatifs et de restituer du capital à ses actionnaires. Le futur de Glencore dépendra de sa capacité à naviguer ces défis tout en optimisant ses opérations et en s’adaptant aux dynamiques changeantes du marché mondial. Ce rapport n’est qu’une première analyse, et d’autres enquêtes seront nécessaires pour comprendre pleinement la situation de l’entreprise et ses implications pour ses parties prenantes.

Pour rappel, le pétrolier australien Far Ltd a récemment signé un accord non contraignant avec Glencore pour la commercialisation de sa part de la future production du champ pétrolier Sangomar, situé au Sénégal. Far détient une participation de 15 % dans ce projet, et la production initiale prévue est de 100 000 barils par jour. En conséquence, Glencore se chargera de la commercialisation de 15 000 barils par jour pour le compte de son partenaire, avec un objectif minimal de 20 millions de barils de pétrole à livrer sur une période de sept ans. Cette quantité représente une valeur estimée à 4,2 milliards de dollars au prix actuel du brut.

Cet accord fait suite à une promesse de financement de 100 millions de dollars de la part de Glencore, destinée au développement de la part de Far dans le projet. Ce financement s’inscrit dans un package global de 300 millions de dollars, avec des engagements respectifs de 100 millions de dollars de Glencore, Macquarie Bank et BNP Paribas.

La commercialisation a déjà débuté au Sénégal, et nous espérons obtenir une meilleure transparence lors de la publication des paiements de taxes effectués par Glencore pour ses opérations dans ce pays.

Enfin, bien que les résultats préliminaires de Glencore pour 2024 soient contrastés, marqués par des pertes importantes et des problèmes juridiques, l’entreprise prévoit tout de même de générer des flux de trésorerie significatifs et de restituer du capital à ses actionnaires. Le futur de Glencore dépendra de sa capacité à naviguer ces défis tout en optimisant ses opérations et en s’adaptant aux dynamiques changeantes du marché mondial. Ce rapport n’est qu’une première analyse, et d’autres enquêtes seront nécessaires pour comprendre pleinement la situation de l’entreprise et ses implications pour ses parties prenantes. Zaynab SANGARÈ