La plume de Birane Niasse s’est cassée à jamais. La nôtre est balbutiante depuis que les premières rayons solaires de ce matin de jeudi 28 octobre 2021 nous a apporté une si terrible nouvelle.
Les confrères et consœurs de Kaolack restent stupéfaits. Sa famille bouche-bée, ses amis, proches et lecteurs veulent croire juste qu’il s’agit d’un malheureux fake News. Hélas la faucheuse nous a chipés cette belle âme, ce bel esprit et cet être si doux malgré l’énergie qui bouillonne en son sein.
Je n’en reviens toujours pas. Birane, une personne dynamique et pleine de vie. La nouvelle de sa mort nous laisse dévastés et sans mots. A coup sûr, Birane laissera un vide. Son dynamisme, son sens d’initiatives nous manqueront à jamais
Observateur avisé, grand amoureux du journalisme de terrain, (le vrai journalisme), soldat infatigable de la Faydatou Tidjania, défenseur des causes nobles, avocat de Kaolack, Birane ne s’économisait jamais quand il s’agit de défendre son Saaloum natal. Talibé Baye affirmé, chef de famille dévoué, Birane laissait toujours déteindre sa passion journalistique sur son entourage immédiat. Sa présence constante sur les plateformes informationnelles et médiatiques n’a d’égale que son dynamisme et son amour débordant du métier.
Très jovial, plein de vie et d’entrain, hyper actif, Birane Niass avait de l’énergie humaine à revendre. D’un commerce facile, d’une subtilité langagière qui alterne entre l’anglais et le Français, Birane était un soldat de l’information armé d’une plume juste et d’un sens aigu d’observation.
Jamais en congé, les week-ends toujours utilement remplis, ses lecteurs et followers étaient submergés dans un flot d’actualités fraiches et d’informations utiles que Birane puisait toujours à la bonne source. Hélas ils seront forcés de connaître un sevrage aussi sévère et plongés dans un orphelinat aussi brusquement. Croyez-moi cette métaphore aura du mal à mesurer l’énormité et l’étendue de la perte.
Son assiduité et la fréquence de ses publications étonnaient plus d’un. Le vide qu’il va nous laisser est trop profond et le torrent de larmes qu’il nous arrachera ne le remplira jamais. Ni même les sempiternels mots de consolation encore moins ces lignes que vous êtes en train de lire.
Birane Niass avait de belles qualités humaines. Sa belle réputation d’homme franc, sincère, travailleur, ingénieux restera dans la mémoire collective. Je demande indulgence à ceux et celles qui le connaissent mieux que moi parce que c’est mots sont d’une pauvreté descriptive qui ne capteront jamais la photographie humaine réelle du disparu.
Avec sa disparition, le Saaloum perd un digne fils, Kaolack pleure un avocat infatigable, la presse locale perd un de ses meilleurs espoirs et la Faydatou Tidjania orpheline d’un soldat valeureux et rompu à la tâche.
Qu’Allah lui fasse Miséricorde. La terre de Koussi la sainte lui sera légère. A Dieu soldat