Elles sont à la peine. Les commerçantes qui exercent sur le corridor Dakar-Bamako, font face à plusieurs contraintes. On peut citer, entre autres, la libre circulation des marchandises qui n’est pas toujours facile pour elles, en dépit de la carte d’identité Cedeao, selon les résultats d’une enquête menée auprès des commerçantes transfrontalières et présentée, avant- hier, à la Chambre de commerce de Dakar.
«Il y a urgence dans la mise à disposition d’informations commerciales, de l’intervention auprès des forces de contrôle, de la normalisation des produits avec les emballages et codes-barres», affirme Mbaye Chimère Ndiaye. Le secrétaire général de la Chambre de commerce de Dakar, indique que les femmes sont aussi exposées aux litiges commerciaux et ont des limites sur des questions de gestion financière et de prospection de marché á explorer.
Elles font aussi face à des contraintes logistiques et à un manque d’éducation financière comme par exemple l’ignorance des prêts à taux nominal et à taux effectif global.
C’est pourquoi, elles veulent aussi s’y connaitre en matière de garantie auprès des banques. De même, ces commerçantes qui sont pour l’écrasante majorité illettrées, attendent beaucoup de la maîtrise des règles du commerce international. C’est pourquoi, elles ont plaidé pour la diversification des modalités de formation, la facilité de levée des fonds pour le financement des entreprises.
Par ailleurs, ces commerçantes ont plaidé pour des plateformes en ligne pour pouvoir suivre les cours mondiaux et mieux exercer leurs activités. Toutes ces doléances seront transmises aux partenaires, selon Mbaye Chimère Ndiaye.