Les fondements islamiques sont imposés comme cadre incontournable du débat sur l’avortement au Sénégal. D’une part, les féministes ont formé un bouclier pour porter ce plaidoyer en affrontant les garants des normes islamiques. D’autres part, ces derniers sont déterminés à poser et défendre les textes religieux qui sont contre ces actes.
Dans ce contexte, Elimane H. Kane de l’organisation Legs Africa s’est prononcé en invitant les ONGs et féministes qui plaident pour l’avortement à concentrer leur énergie sur des mécanismes sociaux à mettre en place pour la prise en charge des enfants non désirés plutôt que de les éliminer.
Selon Elimane Kane, les budgets qui soutiennent les campagnes d’avortement et ouvrent des cliniques spécialisées peuvent financer des centres de prise en charge psychosociale des mères-victimes, de placement et de tutorat d’enfants non désirés, issus de violences sexuelles traumatisantes.
« La société doit être en mesure de réparer ses propres turpitudes et de prendre en charge les victimes. Sauver vaut mieux que tuer ! Célébrons la Vie.Elle est sacrée !». Ajoute t-il.