Rebondissement dans l’affaire du policier impliqué dans une affaire d’avortement. Selon des sources de emedia.sn, qui révélait la semaine dernière l’affaire, le policier, un agent du commissariat central du nom de M. Preira et sa copine ont, ce mardi, fait face au juge d’instruction du 7e cabinet. Qui les a entendus au fond avant de les inculper pour avortement et complicité d’avortement.
Cependant, les deux inculpés n’ont pas été placés sous mandat de dépôt. Ils sont sous contrôle judiciaire. Ainsi, chaque 15 jours, ils ont l’obligation d’aller émarger pour attester qu’ils sont toujours sur le territoire sénégalais et prêts à répondre à la justice à chaque fois qu’elle aura besoin d’eux.
Selon nos sources, les mis en cause sont en couple depuis 3 ans. Et, au cours de cette relation idyllique, la jeune fille tombe enceinte des œuvres du policier qui, n’ayant pas voulu de la grossesse, a demandé à cette dernière de l’interrompre. C’est ainsi qu’il lui a remis la somme de 30 mille francs CFA pour y mettre un terme. Ce que la jeune fille a fait. Malheureusement, elle a eu des complications plus tard. C’est à l’hôpital qu’on a découvert qu’elle a avorté clandestinement. Interrogée, elle passe aux aveux et lâche le nom du policier q. Devant les éléments de la gendarmerie qui avaient en charge l’enquête tout comme devant le procureur et le juge d’instruction, M. Preira a nié les faits qui lui sont reprochés.