Les enfants de Sidy Lamine Niass devront d’abord régler l’héritage de leur père, décédé le 5 décembre dernier, avant de voir la justice trancher la question de l’administration du groupe Wal fadjri qui les divise. En effet, selon Les Échos, le juge du tribunal de grande instance a rejeté toutes les requêtes introduites dans ce sens.
Le journal rappelle que Cheikh Niass, présenté comme l’aîné des garçons de Sidy Lamine Niass, avait introduit une requête auprès du juge en question pour demander la désignation d’un administrateur pour le groupe Wal fadjri. La même source informe que d’autres prétendus enfants de Sidy Lamine Niass avaient pris la même initiative, pour le même but.
Les deux parties ont été renvoyées dos à dos par le juge qui, selon Les Échos, a rejeté toutes leurs requêtes. Le journal, citant une source anonyme, indique que le tribunal ne peut pas se prononcer sur la question de l’administration du groupe Walf, élément de l’héritage, sans que celui-ci ne soit réglé.
L’interlocuteur de Les Échos croit savoir que cette affaire n’est pas près de se dénouer tant les positions entre les héritiers, réels ou supposés, sont tranchées.
Le journal souligne qu’Ahmet Khalifa Niass, frère de Sidy Lamine Niass, est soupçonné de tirer les ficelles du côté de ceux à qui Cheikh Niass conteste le statut d’héritier.
À souligner que Cheikh Niass et son oncle sont en conflit ouvert. Ils ne manquent aucune occasion de se tirer dessus.