Les Direction des pêches maritimes a procédé à la cérémonie d’installation du nouveau bureau exécutif du Réseau national des conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA). Une occasion pour les pêcheurs d’interpeller le gouvernement pour la promotion et le développement de la pêche artisanale pour lutter contre les accidents en mer.
Le Réseau national des conseils locaux de la pêche artisanale a été renouvelé hier, sous l’initiative du ministre de la Pêche et de l’économie maritime. Une opportunité pour les pêcheurs d’interpeller le gouvernement afin qu’il renforce le secteur maritime, mais également de mettre à leur disposition une carte professionnelle pour leur identification.
Selon Alassane Diatta, coordinateur national des CLPA, ils ne cesseront de tendre la main pour outiller la pêche avec un budget alloué au fonctionnement, d’accélérer le processus sur le projet de géolocalisation car de jour en jour, on note des cas de disparitions. Ainsi, il sera cohérent de moderniser un parc piroguier, tout en professionnalisant les acteurs de la pêche à travers une carte professionnelle. Ce qui donnera une certaine crédibilité aux acteurs au niveau des institutions de finance. « Compte tenu des tensions que traverse la pêche, nous demandons au ministre de tutelle d’organiser une assise pour échanger », indique notre interlocuteur.
Pour Alioune Ndoye, Ministre des Pêches et de l’économie maritime, « le secteur de la pêche occupe une place importante dans les politiques straté- giques de développement économique. Cela est dû à sa contribution significative à l’alimentation de sa population, à la création de revenus et d’emploi ainsi qu’au renforcement de la compétitivité. Sur ce, le décret 2018 n 1967 du 14 novembre 2018 portant affectation du produit des redevances des permis et des autorisations de pêche a été pris pour octroyer 60 100 desdites redevances aux CLPA. Afin d’appuyer la prise en charge de leur fonctionnement et les sinistrés de la pêche artisanale », renchérit la tutelle. En ce qui concerne les manquements, le ministre a indiqué qu’il fera de sorte que le soutien de l’État leur soit acquis en toutes circonstances.
Pour rappel, le Sénégal avait adopté la loi 2015 18 du 13 juillet 2015 portant code de la pêche maritime qui consacre de nouvelle disposition notamment la lutte contre la pêche illicite, la cogestion des pêcheries, le durcissement des sanctions, le renforcement des plans d’aménagement des pêcheries, le principe de précaution et la démarche participative, entre autres.