Dakar, 16 jan (APS) – Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS mettent l’accent sur les contestations, par l’opposition sénégalaise, de l’invalidation de candidatures de certains de ses leaders à la présidentielle du 24 février 2019.
Le quotidien Enquête signale qu’après l’invalidation de sa candidature, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a « décidé d’attaquer la décision de rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel ».
Selon le journal, « Khalifa Sall et son mandataire, Babacar Thioye Ba, qui ont signé la requête, espèrent que les 7 sages se rétractent ».
A propos de ce recours introduit mardi, Walfquotidien rapporte que que selon la coalition Taxawu Sénégal ak Khalkifa, le Conseil constitutionnel « ne doit pas méconnaître le caractère suspensif du délai et du recours du rabat d’arrêt ».
« Khalifa fonce sur les 7 sages », titre le journal, expliquant que selon l’ancien ministre socialiste, « l’exécution des décisions de justice s’applique aux condamnations ou autres choses jugées figurant dans le dispositif desdites décisions ».
Le quotidien L’As informe par ailleurs que des jeunes ont improvisé mardi, en début de soirée, une manifestation devant le siège de Bokk Guiss Guiss, à la fin d’une réunion du collectif des 25 candidats recalés à la présidentielle.
Le journal précise qu’il s’agit d’une jeunesse « apparemment indisposée par les déclarations guerrières pas suivi d’effets », qui a « manifesté sur la VDN », à hauteur du siège du parti de l’ancien président du Sénat, Pape Diop, où se réunissaient des responsables du collectif.
Le sujet fait également la une de Tribune, qui indique que cette manifestation a été suivie d’affrontements avec les gendarmes.
Le journal note que le C25 a décidé, à l’occasion de sa réunion au siège de Bokk Guiss Guiss, d’engager « le combat contre Macky Sall », candidat à sa propre succession.
« L’opposition déclenche la guérilla », titre Vox Populi, évoquant la « montée d’un cran de la tension préélectorale », après la disqualification de Karim Wade et Khalifa Sall.
« 24 heures après le mouvement d’humeur des +Khalifistes+, les jeunes du Front de résistance nationale (FRN) sont entrés dans la danse, hier, en manifestant sur la voie de dégagement nord (VDN) ».
Le journal signale que c’est au « beau milieu » d’une conférence de presse des leaders du mouvement que « des jeunes de l’opposition ont voulu entrer dans la salle pour imposer aux leaders de mener le combat dans la rue ».
« Lassés par l’inaction des leaders du FRN, les jeunes montent au front », titre à ce sujet Le Quotidien, prévenant que « ce sont des scènes qui risquent de se multiplier car lors de leur point de presse, le C25 a décidé de répondre au pouvoir œil pour oeil, dent pour dent ».
L’Observateur alerte au sujet de la présidentielle de 2019, en faisant observer que « les signes d’une violence préélectorale sont visibles ». Selon le journal, « ils viennent, pour la plupart, des candidats recalés qui appellent au combat de rue ».
L’Obs, qui note que la police est sur « qui-vive », relaie aussi les mises en garde du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille, selon qui « force restera à la loi ».
Mais pour Sud Quotidien, l’opposition « cherche » encore « ses marques » pour sa stratégie de lutte contre le pouvoir en place.
Loin de la politique, Le Soleil revient sur l’inauguration mardi d’une usine de solutés de perfusion à Diender, dans la région de Thiès. Cette unité industrielle produira 12 millions de flacons par an.
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