Un des avocats de Khalifa Sall, Me Seydou Diagne, estime qu’il n’y a pas d’interdiction sur la candidature et les droits civils de son client. Sa réaction.
« Nous avons deux lectures très importantes à faire sur ce verdict. La première, c’est que la Cour suprême n’a pas fait application des dispositions de l’article 34 en privant Khalifa Sall de ses droits civils.
C’est une information très importante que nous portons à l’opinion publique nationale et internationale. Il n’y a pas d’interdiction sur la candidature et sur les droits civils de Khalifa Sall. Cela veut dire qu’il jouit de tous ses droits civils et politiques, qu’il peut être candidat et qu’il n’a pas été condamné à une privation de ses droits civils et politiques.
La deuxième chose, c’est que la condamnation va subsister puisque l’arrêt a été rejeté. Donc, nous allons faire, immédiatement, dès que l’arrêt nous sera édifié, une procédure de rabat d’arrêt pour annuler la décision de la Cour suprême qui rejette nos pourvois mais encore et surtout l’arrêt de condamnation qui a été prononcé injustement par la Cour d’appel de Dakar et par le tribunal correctionnel. Khalifa Sall est candidat à l’élection présidentielle de 2019 ».