Deux hauts responsables de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), John Voorhees et son adjoint, ont été mis en congé administratif tard samedi soir après avoir tenté de bloquer l’accès de membres de DOGE aux systèmes internes de l’agence. Les responsables ont physiquement empêché les membres de DOGE d’accéder à des fichiers sensibles, notamment des dossiers de sécurité et de personnel.

L’incident a pris une tournure dramatique lorsque les membres de DOGE, refusant l’accès, ont menacé d’appeler la police. Cette altercation soulève des inquiétudes majeures concernant la sécurité au sein de l’USAID, une agence fédérale qui emploie environ 10 000 personnes, dont les deux tiers sont basées à l’étranger.

Cet incident survient alors que des préoccupations grandissantes se font sentir au sein du gouvernement fédéral, notamment concernant les ambitions de l’ex-président Trump de fusionner l’USAID avec le Département d’État des États-Unis. Ce projet fait partie de ses efforts visant à réduire la corruption gouvernementale et à limiter la taille des agences. Selon plusieurs sources, l’administration Trump a déjà commencé à examiner de près les pratiques de l’USAID dans le cadre de cette initiative, et certains responsables redoutent d’autres réformes à venir.

L’incident fait suite à une situation similaire survenue la semaine dernière, lorsque 60 membres de l’USAID ont été mis en congé pour avoir tenté de contourner un décret exécutif de Trump interdisant l’aide étrangère. Ces événements semblent témoigner d’un durcissement du contrôle au sein de l’agence, dans un contexte de réévaluation de son rôle dans la politique étrangère des États-Unis.

Les autorités fédérales et les agences concernées devraient suivre de près l’évolution de cette affaire, ainsi que les possibles conséquences liées à l’incident DOGE et à la restructuration de l’USAID.