Dans un différend majeur sur les coûts, le projet gazier offshore Grand Tortue-Ahmeyim (GTA), partagé entre la Mauritanie et le Sénégal, voit British Petroleum (BP) contesté par les deux pays quant aux dépenses associées au projet. Alors que le lancement du projet a été retardé à plusieurs reprises, les augmentations de coûts suscitent des inquiétudes quant aux rendements potentiels pour les nations africaines impliquées.
Contexte du projet :
Le projet GTA, dirigé par BP, est un partenariat entre plusieurs acteurs, dont l’américain Kosmos Energy et les compagnies nationales du Sénégal et de la Mauritanie. Initialement conçu pour stimuler les économies locales et répondre à la demande croissante en gaz naturel, le projet a rencontré divers obstacles, notamment des retards techniques et logistiques.
Retards et désaccords sur les coûts :
Les retards dans le lancement des opérations ont entraîné des dépenses plus élevées que prévu, exacerbant les tensions entre les partenaires du projet. Les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal remettent en question les coûts facturés par BP, ce qui a conduit à des audits pour examiner attentivement les dépenses de l’entreprise.
Augmentation des coûts et risques financiers :
Les retards ont considérablement augmenté les coûts d’investissement, compromettant les rendements potentiels pour les deux nations africaines. Les gouvernements, confrontés à cette contrainte financière, ont lancé des audits pour évaluer les coûts réels et vérifier si BP a surestimé ses dépenses.
Composants principaux du projet et leurs coûts :
Les principales dépenses du projet comprennent la construction d’un brise-lames en haute mer, l’ingénierie marine d’extraction de gaz, la construction du FPSO et de l’unité FLNG. Les coûts initiaux estimés ont été largement dépassés en raison de retards et de dépenses imprévues.
Réponse des gouvernements et résultats des audits :
Les résultats préliminaires des audits suggèrent que BP aurait pu surestimer ses dépenses, ce qui a exacerbé les préoccupations des autorités mauritaniennes et sénégalaises. Les deux pays coordonnent leurs réponses pour aborder ces problèmes avec BP, y compris les questions liées au contenu local dans le secteur pétrolier.
Enjeux financiers et négociations futures :
Avec un potentiel de revenus substantiels sur 20 ans, les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal plaident pour une renégociation globale avec BP. Cependant, les protections contractuelles habituelles pourraient compliquer ces négociations. Des dépassements de coûts prouvés pourraient toutefois nécessiter une révision des termes financiers pour garantir une compensation équitable pour les deux nations africaines. Ok
Dans un différend majeur sur les coûts, le projet gazier offshore Grand Tortue-Ahmeyim (GTA), partagé entre la Mauritanie et le Sénégal, voit British Petroleum (BP) contesté par les deux pays quant aux dépenses associées au projet. Alors que le lancement du projet a été retardé à plusieurs reprises, les augmentations de coûts suscitent des inquiétudes quant aux rendements potentiels pour les nations africaines impliquées.
Contexte du projet :
Le projet GTA, dirigé par BP, est un partenariat entre plusieurs acteurs, dont l’américain Kosmos Energy et les compagnies nationales du Sénégal et de la Mauritanie. Initialement conçu pour stimuler les économies locales et répondre à la demande croissante en gaz naturel, le projet a rencontré divers obstacles, notamment des retards techniques et logistiques.
Retards et désaccords sur les coûts :
Les retards dans le lancement des opérations ont entraîné des dépenses plus élevées que prévu, exacerbant les tensions entre les partenaires du projet. Les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal remettent en question les coûts facturés par BP, ce qui a conduit à des audits pour examiner attentivement les dépenses de l’entreprise.
Augmentation des coûts et risques financiers :
Les retards ont considérablement augmenté les coûts d’investissement, compromettant les rendements potentiels pour les deux nations africaines. Les gouvernements, confrontés à cette contrainte financière, ont lancé des audits pour évaluer les coûts réels et vérifier si BP a surestimé ses dépenses.
Composants principaux du projet et leurs coûts :
Les principales dépenses du projet comprennent la construction d’un brise-lames en haute mer, l’ingénierie marine d’extraction de gaz, la construction du FPSO et de l’unité FLNG. Les coûts initiaux estimés ont été largement dépassés en raison de retards et de dépenses imprévues.
Réponse des gouvernements et résultats des audits :
Les résultats préliminaires des audits suggèrent que BP aurait pu surestimer ses dépenses, ce qui a exacerbé les préoccupations des autorités mauritaniennes et sénégalaises. Les deux pays coordonnent leurs réponses pour aborder ces problèmes avec BP, y compris les questions liées au contenu local dans le secteur pétrolier.
Enjeux financiers et négociations futures :
Avec un potentiel de revenus substantiels sur 20 ans, les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal plaident pour une renégociation globale avec BP. Cependant, les protections contractuelles habituelles pourraient compliquer ces négociations. Des dépassements de coûts prouvés pourraient toutefois nécessiter une révision des termes financiers pour garantir une compensation équitable pour les deux nations africaines.