Lundi dernier, la haute autorité des Républicains a publiquement invalidé la candidature de Virginie Calmels à la tête des LR, arguant qu’elle n’était pas à jour de cotisation en temps et en heure. Un argument que rejette farouchement la responsable politique, qui se réserve le droit de porter l’affaire en justice.



Pour rappel, lors de sa déclaration de candidature, Calmels affirmait: «« Je suis candidate à la présidence des Républicains » car « je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites et continuer à se rétrécir sans ligne claire », affirme-t-elle, en plaidant pour « renouer avec les déçus de LR ». L’ex-soutien d’Alain Juppé aux primaires de la droite en 2016, revendique une ligne « équilibrée » et « à l’épicentre des différents courants de LR ».

Je ne crois pas en des lignes excluantes, soit étatiste et souverainiste, soit trop conservatrice, soit illibérale qui achèveront de perdre les électeurs de droite », ajoute-t-elle dans son entretien au quotidien. Elle n’hésite pas non plus à critiquer Emmanuel Macron dont « le ‘en même temps’ montre quotidiennement ses limites », dont elle estime que « la grande faiblesse est le régalien ».