Si la réunion tripartite entre Erdogan, Poutine et Raïssi, à Téhéran, n’a pas pour but premier le sujet de l’Ukraine, les présidents turc et russe en profiteront pour se rencontrer, pour la première fois depuis l’invasion du pays par la Russie. Ils devraient notamment aborder le sujet des céréales d’Ukraine, bloquées par l’offensive militaire russe.

 


 

Réunis hier, à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont réaffirmé leur volonté d’accroître la pression sur Moscou avec de nouvelles mesures, dont un embargo sur les achats d’or de la Russie, malgré la menace d’une rupture des livraisons de gaz russe. Vendredi dernier, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait estimé que les sanctions européennes imposées à la Russie étaient pourtant « une erreur« , car elles n’ont « pas atteint leur but » et asphyxient l’économie européenne. Le Parlement ukrainien a voté en faveur du limogeage du chef des services de sécurité (SBU) et de la procureure générale, proposé par le président Volodymyr Zelensky.

Au moins une personne a été tuée et six autres blessées dans une frappe en plein centre de Kramatorsk, la grande ville sous contrôle de Kiev de la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, dont les forces russes veulent s’emparer, ont annoncé la mairie et de la police.

Le missile est tombé en fin de matinée dans un petit jardin entouré de barres d’immeubles de quatre étages, en plein centre-ville.