Après le saccage du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, une enquête a été ouverte. Et la gendarmerie a interpellé des élèves co-auteurs de cet acte. De son côté, Mohamed Moustapha Diagne, le porte-parole du ministère de l’Éducation a expliqué les sanctions disciplinaires encourues par ces élèves.
L’image a fait le tour des réseaux sociaux et suscité une vague d’indignations. Pour «fêter» le début des grandes vacances scolaires, un groupe d’élèves a choisi de mettre à sac une salle de classe du lycée Ousmane Sembène de Yoff. Les auteurs des actes de vandalisme risquent de passer ces vacances en prison. Suite à la plainte du proviseur du lycée, ils sont traqués par la police.
L’un d’entre eux a été d’ailleurs arrêté. Il s’agit de O. Dièye, 18 ans, élève en classe de quatrième. D’après Libération, il sera déféré au parquet ce lundi. Poursuivi pour destruction de biens publics, O. Dièye risque le mandat de dépôt. Dans un communiqué repris par Les Echos, le ministère de l’Education national traite les mis en cause de «monstres». S’ils n’avaient pas porté plainte l’année dernière lorsque les mêmes actes avaient été relevés dans plusieurs lycées, les services du ministre Mamadou Talla n’entendent pas laisser passer cette fois.
«Déjà une plainte a été déposée pour clarifier la situation. Çà c’est la voie judiciaire. Nous en ce qui nous concerne il est tout à fait normal que le conseil de discipline se réunisse pour statuer sur la question. Le conseil de discipline va se réunir pour proposer des sanctions et ces sanctions peuvent aller jusqu’à l’exclusion de l’élève.
Nous parents on n’est jamais contents quand il s’agit d’exclure un élève. Mais pour motif de dissuasion, le conseil de discipline pourrait être fondé à demander l’exclusion. Et souvent il est suivi par l’inspection d’académie pour que pareille situation ne se répète pas.»