Ces derniers jours le pays est endeuillé par des séries meurtres et d’agressions surtout dans la capitale. Pendant toute cette série noire, le ministre de l’intérieur a gardé le silence. Pis on ne voit aucun déploiement des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité. Hier le Sénégal est endeuillé par l’assassinat de Fatou Kiné Gaye, un meurtre qui a provoqué la colère de tous les Sénégalais, qui accusent le ministre de l’intérieur Antoine Diome d’avoir failli à sa mission de protéger les populations.
« Pourquoi il y a toujours suffisamment de policiers et de gendarmes pour m’arrêter ou disperser une manifestation mais jamais assez pour protéger les populations ? Par ce que la politique de défense et de sécurité de la marionnette de Macron, je veux dire du président Macky Sall, est l’héritière de la politique coloniale de défense et de sécurité. C’est une politique de défense et de sécurité qui criait et continue de crier aux anti-colonialistes et aux anti-impérialistes « force restera à la loi ». Les grenades lacrymogènes, les armes achetées et les recrutements effectués par Macky Sall c’est pour protéger son pouvoir néocolonial et se protéger lui agent de l’impérialisme », dénonce l’activiste Guy Marius Sagna.
Mais pour l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye, le régime de Macky SALL privilégie la dépense anti- émeute et la surveillance des opposants. « Il est temps de l’orienter vers la sécurité protégeant les citoyens contre toutes ces agressions et meurtres au quotidien », a t-il proposé. A en croire Amadou BA, de Pastef, le ministre Antoine Diome n’a définit aucune politique sécuritaire lisible depuis son arrivée. « L’opposition n’a aucun moyen de mobiliser ou réquisitionner les forces de l’ordre pour les affecter à la sécurité des biens et des personnes.Mal nommer les choses, c’est ajouter à la misère du monde. Ce ne sont pas les polémiques électorales actuelles qui sont les causes de l’insécurité. Il ne faut pas leurrer les populations.Par contre, eu égard à la recrudescence des agressions violentes et mortelles, décréter une journée de deuil national sans manifestation politique, pour toutes les victimes, serait un bon moyen de s’arrêter un moment sur ce phénomène dangereux pour la stabilité. »