Seynabou Diène échappe à un mandat de dépôt. Cependant, elle va comparaître devant le tribunal de grande instance (TGI) de kaolack le 18 mai prochain. L’aide-infirmière est poursuivie par le procureur de la république Cheikh Dieng pour mise en danger de la vie d’autrui et usurpation de fonctions de médecin.
Selon des informations reçues, le désistement du plaignant a été bien enregistré au parquet. Ce qui fait que la prévenue a eu la chance de pouvoir bénéficier d’une liberté provisoire en attendant la date de l’audience phalène. Par ailleurs, notre source de confier que le décès de l’enfant résulte de «la gravité de sa maladie». «Il n’avait aucune chance de survie médicalement selon les dires de spécialiste», souligne-t-on.
Les faits se sont déroulés à l’hôpital El hadji Ibrahima Niass de kaolack. Le 06 mai 2022 à 12 h 50, le Commissaire central adjoint de kaolack informait le procureur de la république de la présence au sein dudit service de sécurité publique, d’un père de famille qui signalait le sort de son enfant déclaré mort par les soignants, avant qu’il ne découvrit lui même que l’enfant, déjà acheminé à la morgue, présentait des signes de vie. Durant la nuit, l’enfant, souffrant d’une pathologie assez grave, succombait des suites de sa maladie l’ayant exposé à des détresses respiratoires aiguës», avait affirmé le procureur dans un communiqué qui nous a été parvenu, le samedi 7 mai dernier.
Qui fait remarquer qu’à l’égard des faits décrits, il convient de signaler qu’après la plainte du chef de famille, une enquête a été aussitôt ouverte par le parquet aux fins de détermination des conditions dans lesquelles l’enfant a été déclaré mort par erreur.