Le Jeudi 5 mai 2022, l’Assemblée nationale a autorisé la création de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged SA), en remplacement de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg). Le coordonnateur de la défunte société, Mass Thiam apporte des assurances aux travailleurs du nettoiement.
«Concernant les employés, le mécanisme qui est prévu est un transfert de l’Ucg dans la nouvelle société. Les droits des agents seront totalement préservés», affirme Mass Thiam, coordonnateur de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (Ucg) sur iRadio.
M. Thiam de poursuivre : «Je tiens à rassurer l’ensemble des travailleurs du nettoiement. Nous espérons, avec la Sonaged, améliorer les conditions de travail des agents du nettoiement. Il s’agira de mettre en application les conventions collectives des métiers du nettoiement pour un avenir plus radieux de l’ensemble des agents».
Nouvelle société, nouvelles compétences
«Les compétences de cette future société sont élargies et permettront d’aller vers tous types de partenariats pour la gestion des déchets au Sénégal», a précisé le coordonnateur de l’Ucg. Ce qui va changer, ajoute-t-il, c’est que nous allons nous positionner sur trois segments d’activités.
Le premier segment, c’est la collecte classique : la collecte, le tri. Nous allons développer un deuxième métier qui a trait à la valorisation des déchets. Les tonnes de plastiques qui sont produites au Sénégal, devront, dans le cadre d’un processus d’industrialisation, être transformées. Enfin, le troisième métier a rapport à la gestion des infrastructures avec la réhabilitation de la décharge de Mbeubeuss et les autres décharges qui seront équipées de centres de tri. Présentement, l’Ucg a un patrimoine dans certaines cités religieuses comme Touba, Tivaouane et Kaolack.
Nous disposons d’infrastructures de gestion qui ne sont pas encore en exploitation, rappelle M. Thiam.
Le défi de l’Ucg reste, selon M. Thiam, de mettre ces infrastructures en exploitation, en relation avec les collectivités territoriales, le secteur privé local et le secteur privé international.
Toutes choses qui devront permettre «de sauvegarder notre souveraineté économique sur les déchets ; mais aussi de préserver notre sécurité tout simplement. Parce que, celui qui sait ce qu’il y a dans vos déchets, sait exactement comment vous vivez», conclut le coordonnateur de l’Ucg.