Le président de la République Macky Sall a rendu hommage aux journalistes sénégalais à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le chef de l’Etat a indiqué que la liberté de la presse est « garante d’une société démocratique et juste, à la base de son action de tous les jours ».
« Je rends hommage aux journalistes qui contribuent, par leur travail, parfois dans des conditions difficiles, à promouvoir la liberté d’expression. Parce que la liberté de la presse est garante d’une société démocratique et juste, elle est à la base de mon action de tous les jours », a twitté le président Sall.
Une sortie qui ne cadre pas avec le rang (73e place) qu’occupe le Sénégal dans le rapport 2022 de RSF, constate Rewmi.
La situation de la liberté de la presse n’a jamais été aussi mauvaise au Sénégal. Le pays a subi une grosse dégringolade passant du 47e au 73e rang chutant de 24 places, selon le rapport 2022 de RSF publié ce matin.
Les événements malheureux qui se sont déroulés au Sénégal, au mois de mars 2021, ont beaucoup pesé sur la balance. Lors de ces événements, certaines sanctions, allant de la fermeture de télévisions, ont été infligées à des médias par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra).
Cette mesure est mal appréciée par Rsf. « Les décisions prises par le régulateur de l’audiovisuel, qui a suspendu des chaînes de télévision : Sen tv et Walfadjiri, pendant trois jours à l’époque, et des décisions assez contestées par les acteurs, sont des points négatifs.
Il y a aussi le fait que l’audiovisuel public, la télévision nationale, a toujours peiné à donner la parole aux opposants. Le fait également que certaines des sanctions pénales soient maintenues dans le code de la presse.
Ces sanctions qui peuvent aller jusqu’à deux ans de prison », a fait savoir le responsable du bureau Afrique de l’Ouest de Reporter sans frontière (Rsf) qui le dit. Interrogé par Iradio (90.3), Sadibou Maron