En conférence de presse hier, le nouveau maire de la commune de Yoff a apporté des éclaircissements sur son entretien avec le chef de l’Etat au palais. Pour Issa Laye Samb, il ne s’agit point d’une tentative de justification encore moins d’explication mais « simplement d’un exercice de clarification pour lever les équivoques, les malentendus, les inquiétudes et même les contre-vérités soulevées par notre séance de travail à la présidence de la République ».
Décidant de clarifier l’opinion sur cette audience, Issa Laye Samb précise: « il s’agit d’une séance de travail entre notre délégation composée du collectif des cités Diamalaye, Poste et Djily Mbaye et les envoyés du Président Macky Sall constitués du ministre Mor Ngom et du directeur de cabinet du président de la République, Mahmoud Saleh, mais qui, malheureusement, s’est déroulée dans un contexte politique marqué par la transhumance, le débauchage de maires et de conseillers de l’opposition après la dynamique victorieuse de la coalition Yewwi Askan Wi aux dernières élections locales et les perspectives heureuses qui s’ouvrent pour les élections législatives ».
Aussi, poursuit le tombeur d’Abdoulaye Diouf Sarr, « on a vite fait d’entretenir à dessein la confusion pour semer le doute dans l’esprit des populations, susciter le mépris de nos camarades et la méfiance de nos alliés ».
Face à la presse, le nouveau maire de la commune de Yoff explique que ce fut moment d’échanges entre et le collectif desdites cités sous la conduite des responsables de la cité Diamalaye, en accord avec la mairie, qui selon lui, « avait sollicité une rencontre avec le président de la République, pour lui faire part de leurs préoccupations légitimes relatives aux constructions sur le littoral et leurs nombreux désagréments que subissent les populations afin de trouver une solution ».
Pour avoir auparavant informé ses collègues de la coalition de sa démarche, le fils de Yoff devenu aujourd’hui maire de cette commune assure qu’il n’a jamais été question d’audience politique ou de volonté de transhumance.« Il n’y avait donc absolument rien à cacher. La rencontre s’est déroulée en plein jour, au vu et au su de tout le monde». Aussi, il assure que le mandat que lui ont confié les Yoffois « est bien gardé et jamais [il ne trahira leur] précieuse confiance ».