Depuis le 5 septembre 2021, les forces spéciales guinéennes ont renversé le pouvoir d’ Alpha Condé. Arrivée au pouvoir le chef de la junte guinéenne est en train de poser des actes forts pour lutter contre le détournement des derniers publics. En effet, le successeur d’Alpha Condé a lancé la traque contre les anciens Premier ministre, d’ex-ministres. Ces opérations sont soldées par l’arrestation de plusieurs responsables du défunt régime, renseigne la Tribune dans sa parution du jour. En plus , Mamady Doumbouya a mis en place la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) . Cette cour de répression continue la traque contre les dignitaires du régime déchu . L’ancien Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, soupçonné de corruption, est écroué à la Maison centrale de Conakry.
Un ancien Premier ministre envoyé en prison
Le ballet de personnalités de l’ancien régime d’Alpha Condé devant la Direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale sise à Kaloum se poursuit. Hier, les enquêteurs ont cuisiné les anciens ministres, Albert Damantang Camara, le Dr Ibrahima Kourouma et Mamadi Camara. Ils sont accusés de détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux.
Or, la reddition des comptes au Sénégal qui a été lancée par le régime du président Macky Sall en 2012, semble aujourd’hui ranger dans les tiroirs de l’oubliette. En atteste, les nombreux scandales de détournement de derniers publics notés. Des scandales financiers à répétition sont débusqués par l’Ige, l’Ofnac, la Centif. La violation des règles de la comptabilité publique est souvent dénoncée par les corps de contrôle, mais sans suite.
Le Sénégal promeut des personnalités soupçonnées d’enrichissement illicite des éclaircissements sur la fameuse affaire du pétrole et du gaz sénégalais pour laquelle, des personnalités sont citées et soupçonnées d’être de connivence avec les Eddie Wong, Frank Timis, Ovidiu Tender, sont toujours attendus. L’affaire Prodac, et d’autres affaires qui sont en dormance, foisonnent. D’anciens dignitaires qui étaient dans le collimateur de la justice sont nommés. Au Sénégal, la Constitution mentionne sans équivoque que l’organisation et le fonctionnement de l’État reposent sur la séparation et l’équilibre des Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.