La famille d’Astou Sokhna décédée au terme de sa grossesse à l’Hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga après être restée plus de 20 heures sans soins, n’aura un bon souvenir de cet établissement hospitalier.
D’après les informations de Libération, la victime avait perdu toujours dans cet hôpital, son bébé né prématuré.
Elle avait accouché prématurément d’un bébé de 7 mois. L’enfant a vécu une semaine avant de rendre l’âme.
« On ne nous a jamais dit ce qui s’y était passé », se rappelle le mari Modou Mboup.
Cette douloureuse expérience remonte en 2009.
Entendu hier, l’époux de la défunte accable le personnel de garde.
La tutelle aurait déchiré le rapport de la direction de l’hôpital qui cherchait à noyer le scandale.
Une inspection a été envoyée à l’hôpital.
En colère, les populations de Louga organisent vendredi prochain à Louga une marche pacifique.