La polygamie, c’est le régime matrimonial où un homme a plus d’une femme. Il est assez répandu sur le continent et le sujet était ce lundi dernier au menu des discussions de la Commission des droits de l’homme de l’ONU.
Cette commission, ainsi que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, estiment que les mariages polygames constituent une discrimination vis-à-vis des femmes et ont recommandé leur interdiction.
Pour justifier leur volonté, plusieurs exemples ont été donnés et pour conscientiser une marge de la population planétaire. « En Ouganda, un homme de 65 ans affirme être le père de 176 enfants nés de ses treize femmes. Cet homme d’affaires dit ne plus être en mesure d’élever ses enfants et demande au gouvernement de l’aider à payer les frais de scolarité de sa progéniture, les uns déjà à l’université, les autres à l’école secondaire ».
Si la polygamie est répandue en Afrique subsaharienne, certaines voix critiques voudraient l’attribuer à la religion musulmane mais beaucoup trouvent que cela relève de l’incompréhension des textes de cette religion.
Ils expliquent alors que « la polygamie n’est pas prescrite, c’est-à-dire que la religion n’oblige pas les gens à être polygames. Elle encourage la monogamie. La polygamie, si elle doit être pratiquée, doit se limiter à quatre épouses avec des conditions très strictes. »
Finalement, le débat a été aussi orienté vers les conséquences néfastes de cette pratique qui se répercutent généralement sur le bien-être, la santé et l’éducation des enfants.