Depuis sa création en 2012, l’Ofnac (Office nationale de lutte contre la fraude et la corruption) a envoyé une trentaine de rapports d’enquête au parquet. L’information émane de sa présidente, Seynabou Ndiaye Diakhaté, qui était l’invitée du premier numéro du Jury du Dimanche (JDD) de l’année 2022. Elle révèle qu’il y a des rapports d’enquête qui, après examen par le parquet, sont classés sans suite.
En ce qui concerne les rapports transmis au parquet, le procureur a la charge exclusive de la suite à leur accorder. L’Ofnac n’a aucune prérogative de poursuite. Une fois les rapports transmis, sa mission est terminée.
« Dans le code de procédure pénale, il est reconnu au procureur d’apprécier ou non l’opportunité d’une poursuite. En plus, dans le texte qui a créé l’Ofnac, il est clairement dit que la saisine du Procureur de la République dessaisit l’Ofnac. En gros, ce que nous faisons au niveau de l’Ofnac, c’est de participer à l’œuvre répressive par la collecte d’informations que l’on met à la disposition du procureur de la République. Notre travail s’arrête là.
Je ne sais pas si les dossiers transmis ont été classés sans suite ou bien s’il y a des poursuites », a indiqué Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté dans le Jury du dimanche.