Le sénégal , à travers, l’institut Pasteur et l’institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) dispose de toutes les technologies. C’est le point de vue du président fondateur de l’IRESSEF, Pr Souleymane Mboup. En effet, cette situation n’est pas, du tout, fréquente dans les pays de l’Afrique pour pouvoir caractériser des virus, et déterminer les différents variants pour ce qui est du coronavirus.
« Globalement, la détermination de ces variants se fait dans une surveillance. En moyenne, on prend 10% des positifs qu’on essaie de caractériser et ceci nous a permis de suivre leur l’évolution », a-t-il renseigné. Dans la première vague, Pr Souleymane Mboup a avancé : « on avait une grande diversité de variants qui venaient souvent des autres pays ». Dans la seconde vague, il a confié : «on a montré une évolution progressive du variant alpha qui était vraiment pré-dominant ». Dans la troisième vague, Pr Mboup a soutenu : « on a montré que le variant alpha a vraiment disparu et supplanté par le variant delta. On a commencé à contacter la diminution des cas de manière générale mais on a continué la surveillance depuis l’apparition d’omicron».
Pour l’apparition du variant Omicron, le spécialiste a renseigné : « le 03 décembre, sur 24 échantillons positifs, 20 sont Delta et Un Omicron. Deux semaines après, sur 16 échantillons positifs avec une inversion des proportions avec Omicron 11 et Delta 5. Le 25 décembre sur la série de 25 échantillons 20 variants Omicron et deux delta. Ce qu’on peut tirer, c’est une très rapide progression du variant Omicron nettement plus infectieux. La vaccination et les mesures barrières sont plus que nécessaires ».