L’élite politique, les compradores 2.0 l’apprendront à leurs dépens. Le parlement de Guinée Bissau a rejeté un accord de partage avec le Sénégal. J’espère que cela va s’arrêter là et qu’une crise de confiance avec le Sénégal ne va pas s’installer.
J’avais averti le régime BBY. À partir du moment où vous acceptez un partage 50 -50 avec la Mauritanie sur le bloc de St Louis, alors que les réserves prouvées sont pour plus de 85% au Sénégal, les voisins demanderont la même chose. C’est la Guinée Bissau aujourd’hui, demain ce sera la Gambie et même la Guinée sur des gisements onshore à venir. En toute chose, il faut des règles transparentes connues de tous. C’est un résultat de macroéconomie sur la cohérence dans le temps.
Évidemment, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye ont été « piégés » par Franck Timis et Kosmos. Ce qui les a obligés à commencer la production de gaz naturel à St Louis au lieu de Cayar, ce qui est l’intérêt évident pour notre pays.
Commencer par Cayar évite des accords difficiles avec la Mauritanie. C’est pourquoi la justice doit examiner notre plainte contre Franck Timis, Aliou Sall et les sociétés impliquées dans ce dossier et casser le deal de 6000 milliards révélés par la BBC. Il est heureux que Transparency International se mêle de cette affaire. Le Sénégal peut s’industrialiser avec ce gaz, la famille FayeSall ne doit pas nous bloquer. En attendant, nous devons reprendre les discussions avec la Guinée Bissau et revoir la gouvernance de l’Agence de coopération entre les deux pays.
Dossier nouveau : Y a-t-il un coût économique à la lutte contre l’agenda gay au Sénégal ?
Comme tous nos référents en termes de valeurs, les Khalifes Généraux, les Imams, l’Eglise, le Bois Sacré, j’ai signé publiquement la pétition pour la criminalisation de l’homosexualité et actes connexes. En plus, je participe avec d’autres collègues à la rédaction de la proposition de loi sur ce sujet et son dépôt à l’Assemblée nationale, selon l’article 60 de notre règlement intérieur, se fera demain mercredi 22 décembre ICA.
Il nous faut protéger notre société et asseoir notre capital social garant des règles de confiance qui cimentent le tissu social. Nous avons commencé avec le viol pour les femmes et les jeunes. Il nous faut continuer. Pour faire peur à certains segments de la société habitués à la gouvernance de mendicité internationale, on dit que refuser l’agenda Gay, c’est se couper de l’argent des partenaires au développement.
D’abord, le Sénégal n’est pas le seul pays à refuser l’agenda Gay. Il y a 32 pays en Afrique pour commencer. On fait comme si les actifs financiers de plus de 200.000 milliards de dollars sont détenus par les pro agenda Gay dans le monde. C’est ridicule. Les flux financiers vers le Sénégal sont dictés par des intérêts économiques. Que quelques lobbies pro Gay s’agitent ne devraient pas nous perturber. Ici, nous sommes un peuple de croyants en Dieu.
Le Sénégal reçoit près de 250 milliards de francs CFA par an d’aide bilatérale, multilatérale, y compris les ONG. C’est deux fois moins que ce que Macky Sall attend des revenus gaziers et pétroliers, 500-700 milliards pour le budget de l’Etat. Un gouvernement responsable et patriote aurait eu beaucoup plus. Notre Diaspora nous envoie plus de 1000 milliards par an. Après tout, l’Arabie Saoudite, qui applique la peine de mort pour l’homosexualité, contrôle son pétrole et est le chouchou des Américains et des Européens.