L’inauguration du Train Express Régional (TER) se fera pour une seconde fois, ce 27 décembre 2021. L’événement tant décrié par les populations locales vu la somme exorbitante annoncée pour l’organisation de cette seconde inauguration, attribuée à l’expert marocain Richard Attias.
L’inauguration du Ter va encore, coûter cher aux Sénégalais. Face aux multiples hausses successives des prix des denrées de premières nécessités et les tensions sociales récurrentes, les revendicationspesantes des populations deviennent persistantes. Mohamed Diène, un riverain, accroché par Infoscredibles, se plaint des difficultés des populations locales face à ce joyau non désiré. Le Ter, d’après lui, n’est pas une urgence, encore moins, une priorité. « Nous vivons dans une récurrente insécurité dans les quartiers. Les meurtres, les agressions, les cambriolages et les viols sont fréquents dans notre environnement. On nous impose un TER dans une conjoncture extrême », regrette ce riverain, Mohamed Diène.
Suivant ses complaintes et plaintes, il est d’avis que les Sénégalais de manière lamentable la hausse des prix des denrées alimentaires, du prix des loyers, des factures d’eau et d’électricité… Au même moment, regrette-t-il, plus d’un milliard de FCfa a été injecté pour de la bamboula. « C’est vraiment se moquer du sénégalais lambda. Maintenant, les sénégalais doivent savoir que les autorités gouvernementales n’en ont cure de leurs difficultés. Un réveil de conscience est nécessaire pour exiger des solutions à la souffrance des populationns» a exhorté Mohamed Diène, visage crispé.
Conscient de la complexité de la vie, il se plaint du fait que les fonds des investisseurs pourraient être plus bénéfiques si l’état les utilisaient pour subventionner les denrées de première nécessité, dontle riz, le sucre et autres… pour soulager ses administrés. Injecter cette ces montants financiers énormes dans des futilités serait un mauvais choix. L’Etat, dit-il, aurait mieux à gagner si l’investissement était dirigé dans le domaine de la santé pour aider à releverplateau médico-sanitaire.
D’après le protestataire, le Covid 19 a montré les limites des Etats dans la prise en charge des urgences médicale, tout en dévoilant la fragilité économiques des pays en voie de développement et même, du monde entier. Essayer de réguler le loyer et inviter les jeunes à l’entreprenariat avec l’octroi de plus de crédits aux entrepreneurs seraient de bonnes pistes pour motiver et renforcer l’économie nationale.
Ailleurs, les populations devraient connaître une augmentation de la formation et de l’emploi des jeunes pour restreindre l’élargissement de tension sociale et les formes de violence, connues actuellement. L’exemple de la montée en puissance de la violence est plus apparent revient régulièrement et de manière manifeste dans les stades du pays. « Le Sénégalais a ses priorités ailleurs. Le TER plusd’impacts négatifs sur le vécu social des populations sénégalaises », prévient Mohamed Diène. Zaynab SANGARÈ