Le budget 2022 du ministère des Pêches et de l’Économie maritime soumis au vote des
députés, jeudi, est arrêté à la somme de 43 milliards 537 millions 817 mille 489 francs CFA, en crédits de paiement. Les autorisation d’engagement de ce département durant l’exercice 2022 sont arrêtés à 121 milliards 833 millions 414 mille 803 francs CFA.
Les travaux pour le vote du budget, démarrés un peu après 18H sont par dirigés Ndèye Lucie Cissé, vice- présidente de l’Assemblée nationale. Le budget est défendu par Alioune Ndoye, en présence de Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les Institutions. Ce projet de budget est reparti en quatre programmes, portant notamment sur Pêche et aquaculture, caisse d’encouragement à la pêche et à ses industries annexes (CEPIA). Sur le programme dénommé «Pêche et aquaculture», Alioune Ndoye indique qu’il vise à «contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la croissance économique et au développement local». Citant la tutelle,le rapport de la commission des finances et du contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale note également que «la gestion responsable et durable de la pêche constitue une priorité (du ministère), dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources halieutiques».
Dans une perspective «d’inverser la tendance», le ministère des Pêches et de l’Economie maritime a informé aux députés que «des réformes majeures sont envisagées dans le cadre de ce programme». Ces réformes visent selon Alioune Ndoye «à gérer durablement les ressources halieutiques, à restaurer les écosystèmes côtiers et continentaux, (…) à développer l’aquaculture».