Comme qui dirait le courant ne passe pas entre le Sénégal et Bp, la major anglaise chargée de l’exploitation du gisement de pétrole et de gaz à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie.
Le projet d’exploitation des ressources gazières et pétrolières à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie battrait-il de l’aile. En tout cas, d’après Africa Intelligence, de La lettre du continent, la gestion du projet de Grand Tortue par BP fait de moins en moins l’unanimité à Dakar.
Le journal consacré à l’actualité politique et économique en Afrique de l’Ouest et dans les pays du golfe de Guinée, révèle que le président Macky Sall a annulé in ex- tremis une discussion prévue le 30 septembre avec Gordon Birrell, le vice président exploration/production de la major britannique. «La major britannique BP ne cesse de revoir son calendrier sur le gisement gazier de Tortue, à mesure que les ennuis s’accumulent. Un retard qui exaspère et inquiète les deux gouvernements impliqués dans le projet», indique la lettre confidentielle.
Plus catégorique, le journaliste et opposant en exil, Adama Gaye, affirme que la major bri- tannique a plié bagages. «British Petroleum (BP), comme je l’annonçais ici, fait ses valises pour tourner le dos au projet gazier élephantesque Grande tortue entre le Sénégal et la Mauritanie», dit-il, ajoutant sa nouvelle équipe dirigeante a peur d’une sanction des bourses. Une information démentie vigoureusement par Petrosen. «C’est archifaux. Je suis formel», affirme Bachir Dramé, expert en pétrole et chargé de la communication de Petrosen.
British Petroleum, est implantée à la frontière du Sénégal et de la Mauritanie en rachetant en février 2017 à l’américain Kos- mos le méga-champ gazier de Tortue, dont les réserves sont estimées entre 25 et 50 trillions de pieds cubes.