Les retraités de l’Ipres affiliés à l’association des retraités veuves, veufs et orphelins (Arv- vos) vivent mal. Après avoir servi l’Etat pendant plusieurs années, ces braves agents peinent toujours à avoir un repos paisible. Ils continuent de vivre des conditions quasi moyen- âgeuses.
Se soigner demeure encore un problème. Le centre médico-social est très mal loti. Il n’y a que des comprimés pour calmer une douleur. Rien de plus. Percevoir les maigres pensions constitue le goulot d’étranglement. Si des problèmes de connexion ne sont pas évoqués, c’est le manque de liquidité qui est pris comme alibi, entre autres difficultés évoquées.
«Nous sommes fatigués», s’est fendu, Lassana Kone, membre de l’Arvvos et porte-parole du collectif. Rapporte walfadjri. Il persiste et signe: «Ce que nous réclamons nous
appartient de droit. C’est le fruit de notre travail». Continuant dans ses récriminations, il parle d’une gestion peu catholique de l’Ipres. «L’institution est très mal gérée et c’est la raison de tous ces problèmes évoqués. Au lieu de faire de la prise en charge des retraités une prio- rité, les dirigeants mettent le focus sur des détails. C’est vraiment dommage», se desole-t-il. Lansana Koné, qui ne décolère pas, interpelle le président Macky Sall: «Nous avons servi l’Etat Pendant plus de 30 ans pour continuer de vivre une aussi mauvaise situation.
C’est pourquoi, nous interpellons le chef de l’Etat pour qu’il revoie la situation de l’Ipres. Trop c’est trop ! On ne mérite point cette situation après de durs et loyaux services rendus. Pendant plus de 35 ans pour certains d’entre nous. Nous disons basta».