Présentée parmi les 100 femmes africaines les plus influentes, Jacqueline Fatima Bocoum, la métisse peulh, la journaliste des premières heures, n’a pas été choisie au hasard. Cette grande Dame qui fut la première femme patronne de presse au Sénégal, au moments où le tonnerre s’abattaient sur tous ceux qui résistaient dans l’éthique et la déontologie journalistique, elle avait marqué ses traces grâce aux nombreuses épines affranchies pour aujourd’hui être cette digne référence qu’elle est pour la jeune génération.
Écrivaine émérite au sens de la douceur de sa plume, en dehors de ses œuvres, elle passe beaucoup de temps à servir d’agréables proverbes et de succulents messages à ses followers sur Twitter. Malgré les difficultés qu’elle a rencontré dans sa carrière journaliste, Jacquie, n’a jamais baissé les bras, elle s’est toujours battue espérant des lendemains meilleurs. Écartée du système, elle a su survivre dignement, jusqu’à la première pluie de grâce qui lui consacra son nid de revers. Imbue de caractères, Jacquie reste toujours dans son cercle et tisse la natte de la cohésion avec sa merveilleuse plume, qui apaise les cœurs et réunie les esprits des milliers de gens, accros à ses publications. Elle a toujours répondu présente face à la représentation des valeurs morales et intellectuelles du Sénégal et de l’Afrique. Jacquie est toujours au devant avec l’influence de sa plume qui ne cesse de croître au grands jours, elle marque son existence avec une très grande humilité enrôlée d’une douceur inexplicable.
Les critères de qualification à cette nomination étaient bien définis, mais Jacquie les a acquis et rempli avec tout un leadership authentique.
C’était assez particulier, parlant d’une femme, d’une grande Dame, d’une maman, d’une sœur, d’une brave femme influente, sans parler de genre, effectivement elle fait partie des minorités qui ont sues gérer ces inégalités sans bruit ni tintamarre.