Les encadreurs et transcripteurs des épreuves de baccalauréat des personnes non-voyants du département de Thiès exigent des indemnités de transcription, en compensation du surplus de travail qu’ils abattent par rapport à leurs autres collègues enseignants mobilisés pour la tenue de l’examen.
« Voilà cinq années maintenant qu’on courent derrière les mêmes doléances. Et a chaque année, des autorités, passent tour après tour, en nous promettent de régler nos problèmes mais il n’y a toujours pas de solution’’, a dit Souleymane Guèye, secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs et enseignants des personnes handicapées (SUTEPH).
Cette année, nous avons gardé le silence sur nos exigences, mais cela ne signifie guère que nous sommes contents.’’ fulmine t’il.
Ces encadreurs et transcripteurs, qui sont au nombre de 19, sont regroupés au Lycée Malick Sy de Thiès, pour faire de sorte que les 14 can- didats non-voyants au baccalauréat général puissent avoir les mêmes droits que leurs camarades.
Pour ce faire ces agents arrivent plus tôt que les autres et finissent au delà des heures de travail. d’après Souleymane Guèye.
’’Pendant que les élèves terminent à 18 heures, nous sommes là jusqu’à 23 heures, par-
fois jusqu’à 00 heure’’.