L’ONU a présenté un projet de loi appelant à une action mondiale contre le racisme et la discrimination. Des pays supposés être de grandes nations respectant les droits de l’Homme ont voté NON. Il s’agit des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, du Canada, de l’Israël, de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas.
Les Nations Unies ont appelé, jeudi, les Etats membres à combattre le racisme et la discrimination dans sa globalité. Il y a eu 193 pays votants dont 106 ont voté pour et 14 contre, 44 abstentions, 29 sans droit de vote. Mais le plus cocasse, c’est que des pays qui s’autoproclament de grandes nations démocratiques se sont opposés à ce projet de loi. Il s’agit des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, du Canada, de l’Israël, de la France, de l’Allemagne, des Pays-Bas. En clair, les grands pays européens ont dit NON et le reste de l’Europe a voté l’abstention. Et pourtant ce sont ces pays qui appellent constamment d’autres Etats à respecter les droits de l’homme et la liberté. Malgré les mesures prises par plusieurs pays ces cinq dernières années, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a cependant regretté « qu’aucun État n’ait encore adopté de mesures globales qui reconnaissent, traitent ou atténuent suffisamment les crimes du passé et leur héritage vivant de discrimination, d’exploitation et de souffrance ». Selon elle, il reste encore beaucoup de travail à faire sur toutes ces questions. « Nous ne pouvons pas démanteler des siècles de racisme en une décennie », a-t-elle déclaré.