Ceux qui taxent le Président Sonko de candidat des réseaux sociaux vivent encore au moyen âge. En effet, ils ne savent pas que le monde virtuel simule le monde réel tout comme le monde réel stimule le monde virtuel. Par conséquent, ces deux domaines sont interconnectés et à la limite même interdépendants.
Aujourd’hui, nous sommes dans un monde globalisé et de plus en plus virtuel. Par conséquent, il est presque inutile de se déplacer aux fins de communiquer, faire comprendre un message ou convaincre. Pour cela, Il suffit juste d’émettre un « post » afin de véhiculer instantanément le fond de sa pensée, stimuler des milliers de personnes et booster des systèmes. D’autant plus que le Sénégal est composé d’au moins 70% de jeunes. De surcroît, la vitesse du canal virtuel défie celle de la lumière. En outre, nous savons que les grandes puissances dominent le monde en partie par le « mind control » à travers la communication virtuelle. Ainsi, un simple twit de Donald Trump peut faire chuter le prix du baril de pétrole avec un fort impact sur le monde boursier. Focus sur le monde virtuel : il s’agit d’un monde créé artificiellement et pouvant héberger une communauté d’utilisateurs présents ayant la capacité de s’y déplacer et d’y interagir. La représentation de ce monde et de ses habitants est en deux ou trois dimensions. Ce monde peut simuler le monde réel, avec ses lois physiques telles que la gravité, le temps, le climat, la géographie. Les lois humaines peuvent également être reproduites. La communication entre les utilisateurs se fait le plus souvent sous forme de texte (ou audio). Par ailleurs, le numérique est-il le meilleur allié du candidat aux élections dans l’actuel monde ? À examiner les campagnes des candidats à l’élection présidentielle en France par exemple, la réponse est sans conteste oui ! De Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) à Emmanuel Macron (En marche !) ou François Fillon (Les Républicains), tous ont tiré leur inspiration des outils et stratégies mis en place aux États-Unis, plus particulièrement par Barack Obama dont la campagne électorale de 2008, qui l’avait conduit au pouvoir. Et les Français ne sont pas les premiers à le copier. Donald Trump lui-même y a recouru pour gravir la marche suprême aux États-Unis, mêlant compilation de données et mobilisation des militants sur les réseaux sociaux. Revenons à nos détracteurs, si le monde virtuel est aussi banalisé chez les «saï saï», pourquoi faire voter à l’assemblée nationale un projet de loi sur la restriction de l’Internet au Sénégal ? Soyez conséquents avec vous-mêmes. De grâce, cessons les attaques subjectives et parlons des réels problèmes que rencontrent les Sénégalais tels que l’insécurité galopante. Faisons également preuve d’ouverture d’esprit afin d’accepter l’évolution voire la révolution à tous les niveaux. De ce fait, le 24 février, le peuple tranchera en faveur du candidat qui aura déposé sur la table le meilleur programme pour un développement durable de notre pays. Et logiquement, ce candidat est le leader de la jeunesse patriotique.
Massamba Ndiaye